Beaucoup d’abonnés se connectent à l’Internet via le téléphone mobile au Bénin. Au 31 décembre 2017, le parc internet global est évalué à 4 629 576 abonnés dont 28 615 abonnés Internet fixe et 4 600 961 abonnés internet mobile.
Sur les 8,7 millions d’abonnés aux opérateurs de téléphonie mobile que compte le Bénin, 4600 961 se connectent à l’Internet mobile. C’est ce que renseigne le rapport d’activités de 2017 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin). En effet, au 31 décembre 2017, le parc d’abonnés Internet sur mobile est évalué à 4 600 961 contre 2 770 627 en 2016, soit une croissance de 66,06%. La pénétration Internet mobile est de 40,16% en 2017 contre 25,17% au 31 décembre 2016 soit un gain de 14,99 points. Ceci témoigne du dynamisme du marché de l’Internet au Bénin. Ce nombre d’abonnés pour les recherches d’informations montre que le marché de l’internet mobile connait une croissance continue. Il faut mentionner qu’avec le déploiement des technologies de la troisième génération (3G) et quatrième génération (4G) par les opérateurs de téléphonie que sont, MTN Bénin et Moov Bénin, il est observé une croissance continue de la pénétration Internet mobile. Car, évaluée à 24,97% en 2016, la pénétration Internet mobile est passée à 40,16% en décembre 2017, soit un gain de plus de 15 points en un an. Cet indicateur illustre très bien le dynamisme du marché de l’Internet haut débit mobile au Bénin. Cela confirme l’évolution de la révolution numérique au Bénin notamment chez les jeunes communément appelés « Génération tête baissée ». Par ailleurs, il faut signaler qu’il y a des abonnés à l’Internet de haut débit mobile. Selon le rapport, le segment de l’Internet haut débit mobile est animé par deux acteurs, notamment SPACETEL Benin et ETISALAT Benin. Ces deux opérateurs sont titulaires d’une licence d’exploitation de réseaux de télécommunications mobiles technologiquement neutres. Par ailleurs, l’analyse des indicateurs du marché de l’Internet montre que sans l’ouverture des licences mobiles technologiquement neutres, la pénétration internet n’aurait pas été aussi importante. S’il est vrai que la couverture du haut débit mobile est en pleine croissance et largement supérieure à celle du haut débit fixe, il n’en demeure pas moins que le coût d’accès au service reste supérieur à la moyenne sous-régionale. En effet, selon les résultats de l’audit des fournisseurs d’accès Internet de 2015, le faible développement du haut débit et le coût d’accès relativement élevé sont dus en grande partie à l’insuffisance d’infrastructures fixes.
Disparition des cybercafés au Bénin
L’augmentation des abonnés de faire des recherches via le téléphone mobile n’est pas sans conséquences bien que cela facilite l’accès des populations à l’Internet. Cette situation a entrainé une réduction des centres de cybercafé. Difficile de trouver des centres de recherche de cybercafé à Cotonou et ses environs. Ils sont devenus rares et introuvables dans la capitale économique du Bénin avant de parler des autres villes du pays. C’est donc un manque à gagner pour les gérants des cybercafés qui faisaient des fortunes dans leurs activités.
Abdul Wahab ADO