Le lancement officiel du colloque international sur les mémoires de l’esclavage dans la littérature, les arts et les musées a eu lieu hier, mercredi 05 février 2020 à l’Université d’Abomey Calavi (Uac) par le Directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, Rogatien Tossou. Plusieurs participants venant de 19 pays de l’Afrique et d’ailleurs, prennent part à cette rencontre de réflexions au Bénin.
Abdul Wahab ADO
Du 05 au 07 février 2020, la Faculté des Lettres Langues Arts et Communication (FLLAC) de l’Université d’Abomey Calavi et l’Université Le Mans de France organisent un colloque international sur les mémoires de l’esclavage dans la littérature, les arts et les musées. Lors des cérémonies de lancement des activités, hier, le docteur Célestin Gbaguidi, président du comité d’organisation de rappeler que 19 pays au total prennent part au colloque international sur les mémoires de l’esclavage dans la littérature, les arts et les musées. Il a précisé que la tenue du colloque international est l’œuvre de la Fllac et de l’Université Le Mans de France. Pour le doyen de la Faculté des Lettres Langues Arts et Communication (FLLAC), Okri Tossou l’esclavage est un pan de l’histoire et que plus de 60 chercheurs sont conviés à ce colloque international pour renforcer et revisiter l’histoire de l’esclavage. Le professeur Djimon Marcel Zanou, représentant le recteur de l’Uac dira que c’est un honneur pour l’UAC d’abriter ce colloque international qui vise à construire les imaginaires, l’identité, les oublis de l’esclavage en interrogeant les témoins. C’est l’occasion pour les participants de réfléchir sur ces thèmes. Il a rappelé quelques pays participants au colloque international. Il s’agit notamment du Bénin, Allemagne, la France, l’Allemagne, le Mali, le Sénégal, Niger, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Suisse, les Etats-Unis, le Canada. Le Directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, Rogatien Tossou avant de lancer les travaux a fait savoir que le colloque est de promouvoir une approche comparative à partir de Ouidah, l’une des routes de l’esclavage. Le présent colloque international est d’interroger les immémoriales et d’analyser ces différents points permettant le renforcement des connaissances sur les personnages, la synthèse des chercheurs, la connaissance des sites du Bénin et d’aider à une meilleure vulgarisation. Il faut mentionner que l’écrivain Kangni Alem a présenté la conférence inaugurale aux participants sur le thème « raconter les esclavages : leçons pour l’histoire et la littérature ». Les travaux vont se poursuivre dans la commune de Ouidah jusqu’au vendredi 07 février 2020.