Le dossier de malversations dans lequel est impliqué l’ancien directeur général du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB) et d’autres acteurs du secteur des transports, était au rôle à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) l e mercredi 11 juillet 2019. Au bout du procès, c’est une peine trois ans de détention qui a été requise contre les accusés.
Bidossessi WANOU
3 ans d’emprisonnement ferme et 1 millions d’amende à verser à l’Etat béninois. Antoine Dayori, ex directeur général du Conseil national des chargeurs du Bénin, Claude Quenum,président national du Collectif des syndicats de conducteurs, transporteurs et travailleurs assimilés du Bénin (COSYCOTRAB) et autres n’ont pas pu convaincre la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme quant aux faits qui leurs sont reprochés dans la gestion dudit conseil notamment, la malversions de derniers publics déclarés avoir été investis pour une organisation alors qu’il n’en a été rien. En clair, la CRIET a reproché aux intéressés, une série de pratiques peu orthodoxes, des faits graves des séminaires non tenus mais pour lesquels des décaissements auraient été ordonnés par le Directeur général d’alors, Antoine Dayori. Sortie hasardeuse de fonds, il en a été aussi question dans le cas du président du Cosycotrab, Claude Quenum, reconnu coupable car, à son profit, 18 millions de francs CFA ont été décaissés pour l’organisation d’un congrès. Autant de nébuleuses qui frise de la dilapidation sans crainte de ressources publiques et arrière le développement du Bénin et contre laquelle, la CRIET entend mener une lutte implacable jusqu’à la restauration totale des bonnes manières.