Malgré la pandémie du corona virus qui ne laisse aucun pays indifférent, et malgré les dispositions que prennent les autorités sanitaires à divers niveaux pour contrer ce mal dit du siècle, le constat continue de ne pas être celui des plus reluisants dans certains points de commercialisation de boisons locales surtout dans des zones où elles sont prisées.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou-Alibori)
Une dizaine de calebasses dans un cabaret pour tous les clients; cinq verres ou gobelets dans un kiosque de vente de Sodabi également pour tous ceux qui y passent. C’est le triste constat qui s’observe dans ces lieux parcourus dans la partie septentrionale du pays. Pire, les marchés de vente de la boisson locale communément appelée Tchoukoutou, continuent de s’animer sans l’observance d’aucune mesure sanitaire ni de précaution pour lutter contre cette pandémie. Dans ces lieux, poignées de mains, non port de caches nez et autres mesures préconisées pour prévenir ce mal, ne sont pas encore du tout respectés au grand dam des usagers. Dans le rang des clients qui devraient se méfier, le commun des mortels et même intellectuels y vont sans s’inquiéter des conséquences que cela pourrait engendrer, croyant à une certaine théorie selon laquelle l’alcool est un moyen de prévention contre le COVID-19. Ce que les spécialistes de la santé démentent. C’est dire donc qu’au delà de la fermeture des buvettes à partir de 21 heures dans la cité des Koburu décrétée par l’autorité municipale en vue d’empêcher l’entrée et la propagation de ce mal sur son territoire l’éradication de ce mal, le maire Charles Toko devra en plus, être regardant sur cet aspect. Car, le COVID-19 c’est l’affaire de tous.