Invité sur Radio Bénin culture de Porto Novo, Dr Olivier-Charles ATTINDEHOU, Secrétaire Général du Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCPC) a fait l’état des lieux en matière de lutte contre la corruption. Le SG du HCPC a levé un coin de voile sur le fonctionnement de son institution.
Falco VIGNON
Le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption en République du Bénin (HCPC), selon la loi n°2020-09 portant création, organisation et fonctionnement de l’institution, est chargé de l’élaboration des politiques et de trouver les moyens de sorte à permettre à l’Etat de s’arroger exclusivement le financement des réformes et de pouvoir imposer à chacun de nous l’intégrité c’est-à-dire combattre toutes les infractions à la probité.
Pour l’invité, le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption n’est ni une institution judiciaire ni un gendarme. « Nous allons travailler avec les acteurs susceptibles de nous accompagner de sorte que chaque Béninois ait peur de se livrer à tout acte corruptible. Nous avons déjà rencontré plusieurs responsables d’institutions de la République. Nous allons recevoir les acteurs de la société civile qui œuvrent dans le même sens que les ambitions de HCPC », explique le Secrétaire Général. L’invité a annoncé un recrutement de coordonnateurs départementaux qui est en cours pour le bon fonctionnement du HCPC. « Nous sommes en pleine restructuration (…) Il faut réinstaller le code d’honneur » a dit l’invité. Dans son intervention, Dr Olivier-Charles ATTINDEHOU, a passé au peigne fin les réformes en cours et les perspectives au sein du HCPC.