Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) et la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) ont passé en revue, mercredi 02 août 2023, leur coopération en vue de définir de nouveaux objectifs au service de la consolidation des économies africaines. C’était au siège du Fagace en présence du Directeur général du FAGACE, Ngueto Tiraïna YAMBAYE et de Dr Sidi Ould Tah, Président de la BADEA, du conseiller spécial du président de la République du Bénin, Dr Zul-Kifl Salami et des cadres des deux institutions.
Abdul Wahab ADO
La BADEA et le FAGACE travaillent inlassablement pour le financement des économies africaines. Ainsi, à l’occasion de l’évaluation de la coopération signée entre les deux institutions, le Directeur général du FAGACE, Ngueto Tiraïna YAMBAYE a salué le Président de la BADEA qui est un panafricain et aussi le ministre d’Etat Zul-Kifl Salami. Le DG du FAGACE a précisé que « la BADEA et le FAGACE ont signé, il y a deux ans, un accord de coopération qui permet aux deux institutions de travailler ensemble, de mutualiser leurs énergies pour pouvoir réussir les défis du sous-développement et de financement du continent africain ». Pour le patron du FAGACE, la BADEA est un partenaire stratégique du FAGACE et l’institution salue la présence du Président de la BADEA dans ses locaux pour procéder à l’évaluation de la coopération et reprogrammer ce qui reste à faire. « Nous avons du chemin en termes de financement des instruments innovants du développement. Nous avons parcouru plusieurs pays africains membres du FAGACE pour les accompagner dans le financement. L’objectif de la mission du président de la BADEA au FAGACE est de passer en revue la coopération qui existe entre les deux institutions. Nous partageons ensemble beaucoup de valeurs en termes de gouvernance renforcée, de financement du développement. La BADEA a ses missions d’accompagnement en ce qui concerne le financement du développement du continent et le FAGACE qui est un pionnier en Afrique en matière de garantie complète la BADEA qui existait. Notre système, aujourd’hui, consiste à impliquer toutes les parties prenantes que cela soit les banques commerciales, les banques de développement, les fonds de garantie, les chambres de commerce, les porteurs de projets qui sont des acteurs », a ajouté le DG du FAGACE.
A cette occasion, le président de la BADEA, Dr Sidi Ould Tah, a expliqué que le FAGACE est une institution qui au cours de plus de quatre décennies a mis des contributions plus importantes dans le soutien au secteur économique privé des pays membres. « La BADEA et le FAGACE ont signé en novembre 2021, un accord de partenariat qui balise le chemin pour les actions communes que nous avons déjà engagées et que nous continuons d’engager avec une cadence beaucoup plus forte au cours des prochains mois et des années à venir. Car le FAGACE et la BADEA partagent des objectifs communs. Les deux institutions ont été créées au cours de la même période et ont des missions similaires à savoir la contribution au soutien du développement économique et social des pays africains. Ces deux institutions ont aussi adopté des stratégies nouvelles innovantes visant à profiter des avancées techniques mais surtout aussi développé des synergies mais aussi avec les institutions sœurs tant au niveau du monde arabe qu’au niveau de l’Afrique ». Pour le président, la BADEA et le FAGACE ont un focus sur les PME et PMI qui constituent plus de 90% du tissu économique en Afrique. « C’est le sens de la Coalition que nous avons lancée ensemble pour réunir autour de la même table, tous les acteurs, tous les parties prenantes concernées par l’appui aux PME et PMI en Afrique. Cette approche holistique que nous avons développée est importante pour la création de la richesse en Afrique et pour apporter une réponse à la question du chômage endémique dont souffrent la plupart de nos pays, en soutenant les jeunes et les femmes, en les aidant à créer les entreprises, de la richesse et de la valeur ajoutée dans leurs propres pays, en contribuant à l’émancipation de tout le continent », a indiqué Dr Sidi Ould Tah. Il a réitéré l’engagement de la BADEA pour ce partenariat privilégié avec le FAGACE et les autres fonds de garantie pour trouver des solutions aux problèmes. Les Fonds de garantie ont un rôle primordial à jouer pour le développement du secteur privé en particulier le développement des PME et PMI.
Le président de la BADEA a félicité le Conseiller spécial du chef de l’Etat du Bénin, Dr Zul-Kifl Salami pour son appui à la BADEA et au FAGACE qui est une référence. Il faut rappeler que le FAGACE et la BADEA ont créé la coalition des institutions financières africaines pour mobiliser du financement en faveur des PME et PMI africaines.
Des distinctions au président de la BADEA, Dr Sidi Ould Tah et au Dr Zul-Kifl Salami
A cette occasion, le FAGACE a distingué le président de la BADEA et le Conseiller spécial du chef de l’Etat du Bénin, Dr Zul-Kifl Salami pour leurs efforts. Un Certificat de champion de développement est décerné au président de la BADEA pour son leadership en financement innovant et de meilleur banquier africain 2023. Les efforts de l’institution, BADEA, ont été également reconnus. « Nous décernons à la BADEA ce certificat pour ses efforts en Afrique », a confié le DG du FAGACE, Ngueto Tiraïna YAMBAYE. La troisième distinction a été remise au Conseiller spécial du chef de l’Etat du Bénin, Dr Zul-Kifl Salami. C’est un certificat d’excellence qui lui a été décerné pour ses mérites dans la promotion du financement du développement et de l’intégration africaine. « Vous êtes un homme politique mais aussi un agent de développement, le FAGACE vous reconnaît ce leadership », a laissé entendre le DG FAGACE.
Dans son mot de remerciement, Dr Zul-Kifl Salami a fait savoir que « le FAGACE a fait des avancées remarquables » sous le « leadership » du DG FAGACE. « Le capital qui est passé de 350 milliards à 500 milliards FCFA est un premier pas. Personnellement, ma philosophie dans la vie est de faire du bien, rien que du bien pour nos populations africaines », a ajouté Dr Zul-Kifl Salami.
