Une cérémonie virtuelle de signature de lettre d’entente entre le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africaine (Crepmf-UMOA) et le Fonds, Emerging Africa infrastructure fund (EAIF), membre du groupe, Private infrastructure development group (PIDG), s’est déroulée ce mercredi 08 décembre 2021, au siège du Crepmef à Abidjan.
JA.O Correspondant d’Abidjan
Ce document, acté et présenté respectivement par le président du Crepmef, Badanam Patoki (en présentiel) et le Directeur de l’EAIF, Roland Janssens (en visioconférence), est relatif à une subvention d’assistance technique aux actions de réformes du Marché financier régional (MFR). L’aboutissement de ce nouveau partenariat va contribuer à l’attractivité et la visibilité du marché financier. D’un coût global de USD 500 000 environ 290 millions Fcfa subvention permettra de financer les activités qui prennent en compte la refonte de la Circulaire sur la note d’information prendre en compte les atteintes des investisseurs ; la promotion d’un marché de capitaux vert dans la zone UMOA ; le renforcement des capacités des agents de l’organe régulateur, selon Badanan Patoki, président du crepmef
« J’ai la conviction que la signature de cette lettre d’entente et la mise en œuvre diligente des activités prévues permettront de consolider la position du marché financier régional, dans le dispositif général d’accompagnement des économies de l’union », a-t-il ensuite déclaré. Intervenant par visioconférence, le Directeur de l’EAIF/Ninety One, Roland Janssens, a salué l’initiative du Crepmf d’associer son institution à cette mission d’expansion et d’amélioration du MFR et de la zone UMOA. Il en a profité pour saluer la création de ce marché financier, qu’il a qualifié de fiable et dynamique ayant le potentiel de pouvoir croître, en taille et en offre de différents produits. Et ce, au bénéfice de l’économie générale de la région, des investisseurs locaux et étrangers qui pourraient avoir grâce aux réformes ciblées plus de possibilités d’y investir.
« Nous ne cherchons pas de collaboration exclusive, mais l’espoir que ces réformes bénéficieront à tous ceux qui ont besoin de ce marché financier pour que la zone continue à croître et être prospère », a-t-il espéré, tout en réitérant l’ambition de l’EAIF/Ninety One et du PIDG de participer comme investisseur de référence à d’autres émissions sur ledit marché.
Quant au Secrétaire Général du Crepmf, Ripert Bossoukpé, il a rappelé qu’en 2020, lors des émissions obligataires de l’EAIF de 100 milliards Fcfa de la SONATEL, à hauteur de 15 milliards Fcfa et de 60 milliards Fcfa du Port autonome de Dakar, à hauteur de 8,6 milliards Fcfa, le gestionnaire de Fonds, Ninety One avait insisté sur certaines prérogatives. Il s’agit des axes d’évolution dans la documentation et les engagements dans la Note d’Information à adresser pour ne pas limiter la capacité de certaines institutions de financement du développement et des investisseurs institutionnels étrangers, au regard de leurs exigences.
Celles-ci concernent la prise en compte des aspects sociaux, environnementaux de santé et de sécurité ; des mécanismes de divulgation d’information pour les questions liées aux aspects cités en sus et pour les rapports sur ces questions aux investisseurs pendant la durée de vie de toute l’émission ; la célérité dans la réalisation des émissions.
« Au cours du premier trimestre 2021, les échanges entre les services du Secrétariat général et Directeur général de EAIF ont abouti à la proposition d’un élargissement des possibilités de cette assistance technique à d’autres activités, compte tenu des nombreux défis auxquels le MFR fait face », a révélé le SG Ripert Bossoukpé.
Par ailleurs, il a souligné que la présente subvention vise à appuyer les « Nouvelles priorités pour le développement du MFR », approuvées par le Conseil des Ministres en septembre 2019, dont l’objectif à l’horizon 2024 est de : « Faire du MFR de l’UMOA, une place financière africaine attractive et sécurisée pour un financement durable des économies de l’Union ».
Au cours de ces trois dernières années, le marché financier a été fortement sollicité, du fait en partie des besoins sociaux et des investissements en infrastructures engendrés par la Covid-19. Les ressources mobilisées ont connu une évolution moyenne annuelle en hausse de 20% entre 2018 et 2021, pour un montant de 1700 milliards Fcfa projetés, à fin décembre 2021.
L’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) est un partenariat public-privé qui est à l’avant-garde du financement par emprunt dans le secteur des projets d’infrastructuress en Afrique et un acteur de premier plan dans la recherche d’un impact sur le développement durable dans la construction et l’exploitation d’infrastructures africaines.