Convaincue de l’opportunité du « programme de commerce guidé de la Zlecaf » auquel elle a adhéré en décembre 2023, l’Algérie multiplie les initiatives pour intensifier les échanges commerciaux intra-africains. Avec 05 pays sahéliens et maghrébins, elle s’engage dans la création d’une zone franche avec un point d’honneur sur l’intégration économique.
S.T.
L’Algérie envisage de créer une zone franche en collaboration avec cinq pays africains, à savoir la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger, dès cette année. Cette initiative a été dévoilée par le président Abdelmadjid Tebboune lors de la 41e réunion du Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du NEPAD. Le plan débutera par la mise en œuvre avec la Mauritanie avant de s’étendre aux autres pays ciblés. Le président considère cela comme un instrument stimulant la réalisation rapide des objectifs de développement économique et d’intégration continentale. La concrétisation se fera par la mise en place d’infrastructures adaptées grâce à des partenariats publics/privés, l’amélioration des réseaux régionaux de production industrielle et de commerce. L’Algérie est impliquée dans divers projets routiers et ferroviaires transnationaux avec plusieurs pays voisins, y compris ceux inclus dans la zone franche. Parmi ces projets figurent la Dorsale transsaharienne à fibre optique pour développer l’économie numérique régionale dans le Sahel, le gazoduc transsaharien transportant le gaz du Nigeria vers l’Europe via l’Algérie, et le développement du réseau ferroviaire national pouvant s’étendre aux pays voisins, conformément à la vision de la route transsaharienne. La route transsaharienne, longue de 9 400 km et reliant six pays (Tunisie, Algérie, Mali, Niger, Tchad et Nigeria), est actuellement en phase de finalisation selon la Banque africaine de développement (BAD). Malgré des rapports commerciaux acceptables avec les pays du Nord, des problèmes sécuritaires au Mali et au Niger ont entravé l’accès de l’Algérie au marché ouest-africain. Pour contourner ces obstacles, le pays cherche à réorienter ses stratégies en concentrant ses projets régionaux sur la Mauritanie, qui offre un accès au marché ouest-africain via le fleuve Sénégal à Rosso.
Commerce intra-africain
L’Algérie engagée à créer une zone franche avec 05 pays sahélien et maghrébins
Convaincu de l’opportunité qu’offre programme de commerce guidé de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), l’Algérie multiplie les initiatives pour intensifier le commerce intra-africain. Avec plusieurs Etats du sahel et du Maghreb, cette initiative met un point d’honneur sur l’intégration.
S.T.
L’Algérie envisage la création d’une zone franche en collaboration avec cinq pays africains dès cette année. Les pays impliqués dans ce projet comprennent la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger. Le président Abdelmadjid Tebboune a dévoilé cette initiative lors de la 41e réunion du Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du NEPAD. Il a annoncé que la mise en œuvre débutera avec la Mauritanie avant de s’étendre aux autres nations ciblées. Ce plan est perçu comme un moyen d’accélérer la réalisation des objectifs de développement économique et d’intégration continentale. Pour concrétiser ces aspirations, des infrastructures adaptées seront établies grâce à des partenariats publics/privés, avec un accent sur l’amélioration des réseaux régionaux de production industrielle et de commerce. L’Algérie est déjà engagée dans divers projets d’infrastructures, notamment des projets routiers et ferroviaires de nature transnationale, impliquant plusieurs pays voisins, dont ceux inclus dans la zone franche. Le président a souligné l’implication de l’Algérie dans des projets tels que la Dorsale transsaharienne à fibre optique pour stimuler l’économie numérique régionale dans le Sahel, le gazoduc transsaharien transportant le gaz du Nigeria vers l’Europe via l’Algérie, et le développement du réseau de transport ferroviaire à l’échelle nationale, avec la possibilité de s’étendre aux pays voisins, conformément à la vision de la route transsaharienne. La route transsaharienne, longue de 9 400 km, qui vise à relier six pays (la Tunisie, l’Algérie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria), est en phase de finalisation selon la Banque africaine de développement (BAD). Malgré des relations commerciales acceptables avec les pays du Nord, l’Algérie a été confrontée à des problèmes sécuritaires au Mali et au Niger, entravant ses efforts d’accès au marché ouest-africain pour le commerce intra-africain. Pour contourner ces obstacles, le pays cherche à réorienter ses stratégies en concentrant ses projets régionaux sur la Mauritanie, qui offre un accès au marché ouest-africain via le fleuve Sénégal à Rosso.