La Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) a tenu du jeudi 30 janvier au samedi 1er février 2025 sur l’esplanade de l’Amazone de Cotonou des journées portes ouvertes. Ainsi, dans la matinée du samedi 1er février 2025, un panel sur le thème « Agir ensemble : Éduquer petits et grands pour une écocitoyenneté durable » a été organisé et a réuni divers acteurs et participants.
Falco VIGNON
Les journées portes ouvertes de la SGDS SA sont utiles pour les populations et usagers. Elles ont permis entre autres, de sensibiliser le public aux enjeux de la gestion des déchets et à promouvoir des solutions durables pour un environnement plus propre. Un panel sur le thème « Agir ensemble : Éduquer petits et grands pour une écocitoyenneté durable », a réuni les experts tels que Kimora Johnson, Cheffe des projets stratégiques à la SGDS SA et la coordonnatrice du Peems ; Rosaire Attolou, Directeur départemental du cadre de vie et du développement durable Atlantique-Littoral et le journaliste Alain Tossounon, spécialiste des questions de l’eau, de l’hygiène et de l’environnement. Noter que le but du panel est de susciter une prise de conscience collective sur les enjeux environnementaux et d’inciter à des comportements éco-responsables au quotidien.
Une thématique qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’éducation à l’écocitoyenneté en milieu scolaire (Peems) de la SGDS. Présente parmi les panélistes, Kimora Johnson, Cheffe des projets stratégiques à la SGDS SA et Coordonnatrice du Peems, a souligné l’importance du programme qui vise à susciter un changement de comportement chez les jeunes apprenants pour en faire des acteurs engagés, responsables en matière de protection de l’environnement. Elle a évoqué les divers outils pédagogiques conçus pour le succès de ce programme déroulé dans une cinquantaine d’écoles. La Cheffe des projets stratégiques à la SGDS SA, Kimora Johnson a invité chacun à l’action. « C’est une affaire de tous, des ONG, du gouvernement, des élus locaux, mais c’est d’abord l’action de tout un chacun (…). Si chacun agit à son propre niveau, je crois que ça facilitera la tâche à tous », a-t-elle exhorté dans son intervention.
Selon Rosaire Attolou, Directeur départemental du cadre de vie et du développement durable Atlantique-Littoral, les adultes n’ont pas une conscience environnementale sanitaire très élevée. « L’approche que nous développons aujourd’hui au ministère du cadre de vie, c’est l’approche : informer, communiquer, éduquer », a-t-il indiqué. Le directeur départemental a relevé la nécessité de célébrer ceux qui sont des modèles. La sanction, informe-t-il suivra. « Au même moment où nous communiquons et célébrons les modèles, nous allons continuer à sanctionner », a ajouté Rosaire Attolou.
Pour le professionnel des médias, Alain Tossounon, spécialiste des questions de l’eau, de l’hygiène et de l’environnement, l’école est un espace d’éducation où les enfants devraient apprendre les bons gestes éco-responsables. « On sait également que les enfants ont une influence sur leurs parents. Une fois rentrés à la maison, tout ce qu’ils ont acquis comme compétences, comme savoir-faire, ils vont amener les parents a aussi s’approprier les bonnes pratiques ». Il a de même fait savoir que « C’est important que notre école se réinvente. Il faut que le ministère du Cadre de vie travaille avec les ministères chargés des enseignements pour qu’on puisse véritablement inscrire dans la durée tout ce qu’on fait aujourd’hui ».
Par ailleurs, les journées portes ouvertes ont permis aux participants de rencontrer les équipes de la SGDS SA, visiter ses sites et échanger avec une équipe dynamique et dévouée à la cause de la propriété des villes. Dans cette dynamique, des participants ont visité la Station de traitement des boues de vidange d’Adjagbo, à Abomey-Calavi et de celle de Gbégamey dans la journée du vendredi 31 janvier 2025. Une sortie enrichissante pour les usagers qui ont visité les deux stations de traitement des boues de vidange.