Célébrée chaque année, la Journée mondiale des océans, édition 2022, a été effective le 08 juin dernier. Occasion pour l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et ses partenaires d’appeler à une meilleure gestion des océans.
Sylvestre TCHOMAKOU
Face à la menace que constitue pour l’humanité la surpêche qui accentue la diminution des stocks mondiaux de poissons, notamment à travers la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), l’OMC reste active. À l’occasion de la Journée mondiale des océans célébrée le 8 juin, la Directrice générale, Ngozi Okonjo-Iweala et l’Ambassadeur Santiago Wills, Président des négociations sur les subventions à la pêche, ont, aux côtés des groupes de défense de l’environnement, exhorté les Membres de l’OMC à conclure « un accord très attendu » visant à réduire les subventions préjudiciables à la pêche, lors de la 12ème Conférence ministérielle (CM12) prévue du 12 au 15 juin. Saisissant l’occasion, Ngozi Okonjo-Iweala et l’Ambassadeur Santiago Wills se sont félicités des efforts conjoints déployés par plus de 180 organisations environnementales pour appeler l’attention sur les négociations actuellement menées à l’OMC en vue d’établir de nouvelles règles mondiales sur les subventions à la pêche qui permettront de lutter contre l’épuisement des stocks de poissons et d’assurer les moyens de subsistance des populations qui en dépendent. Pour l’Ambassadeur Wills, il ne fait aucun doute qu’un accord est à portée de main et les Membres ne devaient pas manquer l’occasion de conclure cet accord historique pour la CM12. Il est à noter qu’en vertu du mandat de la Conférence ministérielle précédente et de la cible 14.6 des Objectifs de développement durable des Nations Unies, les négociateurs ont reçu pour mission de parvenir à un accord sur des disciplines visant à éliminer les subventions à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et à interdire certaines formes de subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche, le traitement spécial et différencié faisant partie intégrante des négociations.