Le centre de promotion social d’Athiémé a servi de cadre à la commémoration de la 29ème édition de la Journée de l’enfant africain (JEA) le vendredi 05 juillet 2019. Cette journée célébrée en différée a été placée sous le thème « L’action humanitaire en Afrique : les droits des enfants d’abord ».
Romuald NOUDEDJI
C’est sous la houlette du maire d’Athiémé, Saturnin Kocou Dansou que la 29ème journée de l’enfant africain a été célébrée au centre de promotion social d’Athiémé. Pour l’occasion, une centaine d’enfants ont pris part à cette célébration qui a débuté par une caravane à Athiémé. Partis de la mairie munis de pancartes et scandant des slogans contre les violences faites à leurs égards, ces enfants ont parcouru plusieurs ruelles de la petite ville avant d’échouer au Centre de promotion sociale (CPS) où s’est déroulée la manifestation. Joviale Amouzoun, porte-parole des enfants a plaidé pour que priorité soit donnée à leurs droits afin de leur garantir une vie plus agréable. A en croire Mme Prisca Ahouandjinou, chef du Centre de promotion sociale d’Athiémé, bien que des engagements soient pris et que des efforts soient faits pour protéger les droits de l’enfant, beaucoup d’entre eux demeurent encore dans l’impossibilité d’en jouir. Les causes, a-t-elle poursuivi, sont multiples et souvent liées aux facteurs culturels ainsi qu’à la pauvreté. Elle a saisi l’occasion pour attirer l’attention des autorités locales présentes sur la recrudescence du phénomène de viol sur mineurs dans la commune. Pour le maire d’Athiémé, Saturnin Kocou Dansou, c’est aujourd’hui qu’il faut préparer les enfants à devenir plus tard de bons citoyens, des personnalités incontournables respectueuses des lois.