En marge de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF), des élus consulaires de l’espace francophone ont visité, vendredi 12 mai 2023, la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ). Occasion pour la centaine d’entrepreneurs de découvrir les opportunités d’investissement sur ce site.
Sylvestre TCHOMAKOU
Créée en février 2020, la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ) continue d’être au centre de l’intérêt des opérateurs économiques ou Hommes d’affaires de différents horizons. Au lendemain des multiples échanges qu’ils ont eus à Cotonou, dans le cadre de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF), plus de cent (100) entrepreneurs africains et francophones, sous la guidance de la Chambre de Commerce et d’industrie du Bénin (CCI Bénin), sont allés à la découverte du nouveau cœur de l’industrie Béninoise, la GDIZ. Ces entrepreneurs francophones curieux de découvrir le Bénin dans sa métamorphose industrielle, d’en savoir plus sur les objectifs, la vision à court, moyen et long terme de la Zone ainsi que les possibilités d’investissements en son sein, ont été accueillis par les responsables de la SIPI-Bénin et de l’APIEx. Passée la phase de présentation orale par les DG SIPI-Bénin et son pair de l’APIEx, la délégation a eu droit à la visite des différentes installations du site. Des usines de transformation de cajou, du centre de formation aux métiers du textile, en passant par les magasins de stockage des produits agricoles, la délégation de patrons d’entreprises a pu toucher du doigt les mutations industrielles du Bénin. Au terme de la visite, Frédéric Ronald, Vice-Président de la CCI Marseille Provence (CCIAMP), impressionné par la grandeur, la qualité et les facilités du projet, n’a pas manqué de mots pour apprécier l’effort du Bénin. « C’est, dit-il, très impressionnant de conception et d’intelligence de conception ». A en croire l’investisseur Français, il y a « une finesse d’analyse qui n’est pas celle qu’on observe d’habitude dans les projets qui sont proposés aux industries par le public ». Pour sa part, le Président de la CPCCAF, Christophe Eken, s’est réjoui de la vision panafricaine du projet. « Tout le langage que nous avons entendu est un langage panafricain. Un langage de vision qui permet de dire que nous les Africains, nous sommes fiers », a-t-il exprimé. C’est donc une visite qui, pour l’essentiel, aura permis aux représentants de 130 chambres consulaires et organisations intermédiaires représentant 32 économies francophones, de se faire une idée sur les opportunités d’investissement au Bénin.