6 avril 2016-6avril 2019, cela fait déjà trois ans de gestion du Bénin pour le président Patrice Talon et son gouvernement. à l’heure du bilan, on noter entre autres, la stabilité de la croissance économique, la forte mobilisation du financement sur le marché des capitaux.
Falco VIGNON
La croissance du Produit intérieur brut (PIB) est en forte progression au Bénin depuis avril 2016. Le taux de croissance économique réel est ressorti à 5,8% en 2017 contre 4,0% en 2016. Cette consolidation de la croissance s’explique principalement par les performances agricoles enregistrées au cours des dernières campagnes. La croissance enregistrée en 2017 est également liée à la hausse des activités de commerce, des télécommunications et des services financiers. En 2018, le taux de croissance initialement projeté à 6,0%, a été relevé à 6,8%, pour tenir compte de la hausse de la production de coton plus importante que prévu au cours de la campagne 2018-2019. Les prévisions de croissance pour 2019, sont de 7,6 %. Noter qu’en 2018, la performance du Bénin a été saluée par les institutions financières internationales. Elles qui créditent notre pays d’un taux de croissance de 7% au moins pour 2019. Les notations positives (B+ stable) d’agences de notation comme Standars&Poor’s, Fitch, autant d’agences qui ne sont pas béninoises, encore moins africaines illustrent les avancées réalisées en si peu de temps. Le succès éclatant de l’opération de levée d’eurobonds, en mars dernier seulement en est une autre illustration. Une offre de plus d’un milliard d’euros pour un besoin exprimé de 500 millions. Et notre pays a, par précaution mais aussi par souci de transparence absolue, choisi de prendre ce dont il a exprimé le besoin, soit 500 millions d’euros (328 milliards FCFA). Le Bénin est le seul pays en Afrique de l’ouest pour avoir à réussir une telle émission.
Le Benin en chantier
Pour soutenir qu’en trois ans de gestion du pays, le président Patrice Talon a ouvert de nombreux chantiers. Si hier on a connu « Hercule » ou « Maçon », aujourd’hui, après 3 ans d’observation de l’actualité, ce n’est pas exagéré d’affirmer qu’on a « Pharaon » tant les œuvres qu’il a engagées sont énormes. Chantiers pharaoniques donc. On peut citer entres autres : le vaste programme de construction d’infrastructures pour la fourniture d’eau potable à tous, qui essaime tous les départements du pays. Les chantiers routiers ouverts également partout. Le projet asphaltage qui commence à dessiner les contours de modernité de 9 villes. Les travaux en cours ici et là montrent bien la pertinence de ce projet pour l’amélioration du cadre de vie et la mobilité des citoyens, surtout quand on sait que de nombreux axes d’interconnexion entre quartiers ont été pris en compte. On peut citer aussi le grand projet, presque immatériel du numérique. En effet, plus de 2000KM de fibre optique déployés dans le pays pour créer les conditions du haut et du très haut débit. A cela s’ajoute la dématérialisation de l’administration. Ce sont là autant de projets dont l’impact n’est pas immédiat mais qui, une fois opérationnel, faciliteront énormément la vie aux citoyens. Déjà aujourd’hui, toute proportion gardée, certains avantages de ces investissements sont visibles. Les fonctionnaires par exemple peuvent suivre leur carrière en ligne sans avoir à se déplacer. On peut également citer les travaux de construction de stades omnisports communaux. 22 chantiers ont ainsi été ouverts dans ce cadre. Comment ne pas évoquer la protection de la côte, de toute la côte béninoise soit 124 km ? Ici, après Cotonou Est, le centre est en cours avec les travaux à Avlékété et environs, en attendant Grand-Popo cette année, section pour laquelle les financements sont déjà mobilisés.
Le réformateur
En trois ans, plus personne ne doute de la volonté réformatrice du président Talon. De nombreux secteurs de la vie nationale sont impactés et les résultats des réformes se font en plus remarquer, de façon qu’on comprend, l’émoi passé et avec le recul, que les réformes engagées sont très pertinentes pour la transformation positive du pays.
La lutte contre les faux médicaments peut également entrer dans ce registre
Parce que c’est difficile et douloureux de faire des réformes en politique, on peut mesurer et apprécier la portée de son action. Des observateurs anonymes ne disent-ils pas aujourd’hui que si chacun de ses prédécesseurs avait pris un peu sa part d’impopularité productive, le pays serait bien avancé ? En effet, il faut convenir que le président Talon prend sur lui l’impopularité que nombre de ses prédécesseurs dans la fonction auraient dû prendre, et sans doute aussi une part de l’impopularité que ses successeurs pourraient prendre. En engageant autant de réformes, un homme qui en tant qu’individu a déjà réussi sa vie et ne recherche plus rien matériellement, est forcément mû par la volonté de rentrer positivement et durablement dans l’histoire.
Le vrai leader qu’il fallait pour le Bénin
Par le passé, on a connu des présidents qui face à la moindre difficulté, renonçaient. On en a connu un dont les observateurs ont pu dire qu’il était « émotif et réactif ». Depuis 3 ans, on a à faire à un président posé, responsable. Un homme qui a une vision et de la méthode. C’est cela la marque des leaders. Sa parole est mesure, distillée à dose mesurée. Il ne prend jamais la parole pour le plaisir de la prendre, ni sans que cela soit nécessaire. A l’étranger, on nous l’envie ; On a ainsi pu entendre des ressortissants d’autres pays africains exprimer publiquement leur admiration, se demander s’il pouvait venir diriger leurs pays par rotation trimestrielle, afin d’y engager aussi les réformes nécessaires pour asseoir les bases du développement durable…
Son leadership est d’ailleurs de plus en plus apprécié dans les instances communautaires de prise de décision. Ses prises de positions, ses discours sur la restitution des biens culturels comme sur les faux médicaments sont perçus comme autant de signes de courage. Certes, les apparitions folkloriques ont disparu avec le président Talon. A tel point qu’on le dit même distant du peuple. Mais il ne reste pas moins un homme du peuple, qui vit au milieu du peuple. C’est ainsi qu’on le voit par exemple, malgré ses fonctions, prendre parfois le volant de sa voiture. Et quand c’est le cas, on peut le voir s’arrêter au feu tricolore comme tout citoyen.
Depuis trois ans, il a interdis l’usage abusif des sirènes. Il a dit à sa garde que son passage dans la circulation ne doit pas constituer une souffrance pour les autres usagers de la route. Ainsi, on ne doit pas arrêter la circulation plus de 2, 3 minutes avant son passage. Comme anecdote, il est arrivé une fois qu’un agent ait fait bloquer la circulation une dizaine de minutes. Il a subi des remontrances pour cela. Ses contempteurs véhiculent par exemple qu’il a peur, se fait garder par des militaires rwandais. Il a si peur que c’est lui qui défait la clôture de la présidence de la République pour la remplacer par des grillages, afin de permettre à tous de voir à l’intérieur et, suivant sa volonté, de pouvoir y entrer pour visiter.