Natitingou, Lokossa et Bohicon abriteront sous peu des lycées technique et professionnelle de référence pour la formation des étudiants dans plusieurs corps de métier.
Belmondo ATIKPO
Le sous-secteur de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle aura un nouveau visage dans les prochains mois. Conformément à la stratégie nationale élaborée dans ce cadre, il se met en œuvre progressivement des projets de construction de plusieurs centres de formation professionnelle. A travers la création de ces lycées, il s’agit de disposer d’établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle modernes suffisamment équipés et dont la fonction est de développer chez les apprenants, des compétences pour l’emploi dans les secteurs économiques prioritaires de l’économie béninoise et pour la sous-région. De manière concrète, il s’agit de spécialiser, de mettre en place des offres de formation en adéquation avec les besoins et les évolutions du marché de travail ; puis de les pourvoir en personnel enseignant suffisant et qualifié et en gestionnaires compétents. En somme, il est question de rompre avec la situation actuelle caractérisée par des offres de formations statiques et dépassées avec des programmes de formation trop théoriques, en inadéquation avec les besoins du marché de travail et avec des équipements désuets. Les métiers du BTP, de l’énergie et du numériques sont au centre d’un projet de construction de lycées techniques professionnels dans trois communes du Bénin. Le financement du projet, 30 milliards de FCFA, a été approuvé par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) le jeudi 27 juin 2024. Il s’agira de former 1800 jeunes par an aux métiers du BTP, de l’énergie et du numérique. C’est l’objectif du projet de construction et équipements de trois (03) lycées techniques professionnels à Natitingou, Lokossa et Bohicon au Bénin. Le but est de contribuer à l’augmentation de l’offre en formation technique et professionnelle, au renforcement de la qualité de l’enseignement et le pilotage de l’enseignement et de la formation technique professionnelle. D’un coût de 30 milliards de FCFA, le projet vise l’insertion sur le marché de l’emploi de 18.000 diplômés à l’horizon 2050.