Les béninois, du Nord au Sud et de l’est à l’ouest ont célébré, le nouvel an, le 1er janvier 2020. Même si la célébration continue en divers endroits, il demeure évident que les festivités ont diminué d’ampleur.
Falco VIGNON
« Nous avons fêté avec les ressources que nous avions. Avant j’achetais un cabri, des poulets et des casiers de boissons mais aujourd’hui, je me suis contenté de quelques poulets avec quelques kilos de viande et quelques canettes de boissons ». C’est en ces termes que Fiacre Amoussou, artisan à Cotonou, a renseigné sur les conditiuons dans lesquelles ses proches et lui ont célébré la nouvelle année. Dans le même ordre d’esprit que lui, Alexis Vinakpon, chef mécanicien à Fidjrossè a confié : « … depuis quelques années les dépenses inutiles ont baissé ; on ne fait plus trop de dépenses car, il faut penser à l’après-fête ; j’ai fait ce qu’il faut pour ma femme et mes enfants et, j’ai reçu la visite de quelques amis ; avant on organisait des soirées, sorties et autres ».
La célébration de la fête du nouvel an, n’a pas été la même partout et surtout pour tout le monde. A Porto-Novo, Eugène Lissanon en a eu pour son compte. « C’est vrai que les activités commerciales avec le Nigéria nous ont plombé mais nous sommes solidaires entre frères à Porto-Novo et quand quelqu’un en possède, il partage avec les autres. Je fête toujours dans ma grande famille et je n’ai manqué de rien. Tout s’est bien passé », a-t-il affirmé.
Dans les autres locatités du Bénin comme Parakou, Natitingou, Lokossa, Savè et Kétou, c’est la solidarité des populations qui a eu le dessus sur la morosité économique et celle-ci a permis à certaines couches sociales de célébrer le nouvel an d’une manière ou d’une autre.