Renforcer les capacités de résilience des communautés des zones frontalières béninoises face aux effets néfastes des changements climatiques en vue d’une protection des moyens de subsistance et de la réduction de la pauvreté, c’est l’objectif de ce projet dont le lancement a eu lieu ce vendredi 03 mars 2023 à la Mairie de Djougou.
Le Projet de renforcement de la résilience des communautés agricoles des zones frontalières face aux effets néfastes des changements climatiques a été lancé en présence du ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Gaston Dossouhoui, du représentant résident du PNUD, du chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique, des maires et les secrétaires exécutifs des communes pilotes, des éleveurs et agriculteurs. Au nom des maires des quatre communes concernées par le projet, le premier adjoint au maire de Djougou, Amadou Djibril a dit toute sa satisfaction pour la mise en place de ce projet qui viendra renforcer la résilience des communautés agricoles et permettre d’atténuer les effets néfastes combinés de trois défis liés aux changements climatiques, à la Covid-19 et au conflit entre la Russie et l’Ukraine au niveau des communes bénéficiaires. Il a remercié les partenaires techniques et financiers notamment le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’ambassade de Belgique pour leur appui à la concrétisation du projet.
Tour à tour, le chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique au Bénin Martin Deroover et le représentant résident du PNUD Aouale Mohamed Abchir ont, dans leur discours insisté sur les résultats attendus au terme de ce projet. Il s’agira de développer une stratégie d’information des acteurs, le renforcement des groupes cibles basé sur la résilience des exploitations agricoles et le transfèrement des paquets technologiques éprouvés aux bénéficiaires via les formations pratiques et autres appuis techniques.
En procédant au lancement officiel du Projet de renforcement de la résilience des communautés agricoles des zones frontalières face aux effets néfastes des changements climatiques, le ministre de l’agriculture et de l’élevage a reconnu les efforts des partenaires techniques et financiers notamment la Belgique, qui est un partenaire de très longue date qui a contribué à former plusieurs cadres Béninois. Gaston Dossouhoui a réitéré son engagement à travailler en collaboration avec les Secrétaires exécutifs des mairies pour la réussite du projet. C’est pourquoi il a insisté sur l’efficacité, l’efficience et le résultat conformément aux règles de bonne gouvernance. Il a instruit ses collaborateurs qui sont les bras opérationnels du projet à la base à un don de soi au service des communautés agricoles.
Le projet permettra spécifiquement de construire/ réhabiliter des infrastructures résilientes, reboiser l’agroforesterie, et doter les communautés d’équipements pour la transformation des produits agricoles et maraîchers.
Il faut préciser que le projet intervient dans trois communes de la Donga à savoir Djougou, Copargo Ouaké et une commune de l’Alibori (Malanville). Il couvre la période de janvier 2023 à décembre 2025 et va coûter 4 millions 400 mille euros entièrement financés par la Belgique (4.000.000 euros) et le Pnud (400.000 euros).
Emmanuel AKAKPO (Br Atacora-Donga)