Ils ont longtemps serré la ceinture et c’est la récolte, l’heure du desserrement a enfin sonné. Ils sont tous ravissants et explosent de joie au constat de la bonification de leur salaire. Ils n’ont pu dissimuler leur joie. Reconnaissant au gouvernement et son chef, il appelle à plus de générosité et au maintien du cap. Pour les responsables syndicaux, du chemin reste en raison du personnel du secteur privé laissé encore en attente. La lutte doit continuer estiment-t-ils pour permettre à tous les travailleurs de jouir de la mesure, le marché étant identique pour tous. Dans la ville de Cotonou, la Rédaction a recueilli pour vous quelques impressions. Lisez…
Noël CHADARE, SG Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI)
« On félicite le pouvoir pour cet effort… Que les prix des produits sur les marchés soient respectés »
« Les informations qui nous sont parvenues de la part des fonctionnaires d’État qui sont allés chercher leurs salaires dans les banques, confirment l’effectivité de l’augmentation des salaires.
A compter de ce mois de décembre, ils ont constaté sur leurs fiches de paie l’augmentation. Ils ont exprimé une joie et ont constaté que l’État, le gouvernement a tenu parole. Puisque, c’est cela qu’on avait convenu quand on s’était rencontré avec le pouvoir au Palais de la République et à la suite de ce qui a été décidé en conseil des ministres. Donc, c’est fait, c’est vérifié, il s’est avéré qu’il a eu augmentation des salaires. Pour le syndicaliste que je suis, j’apprécie le comportement du gouvernement qui a tenu parole. On félicite le pouvoir pour cet effort qui a été fait. Même si la satisfaction pour le syndicaliste que je suis, est une satisfaction relative parce qu’il y a une partie des travailleurs qui n’a pas trouvé son compte, notamment le secteur privé, informel qui eux attendent toujours de connaître cette situation qui procure de la joie à ceux du secteur public. Donc, je souhaite vivement comme le Chef de l’État l’a dit et a fait le plaidoyer auprès du secteur privé. Je l’ai fait aussi, nous continuons de le faire pour que les citoyens qui sont du même pays, qui vont sur le même marché puissent aussi connaître une revalorisation de leurs salaires et là ce serait justice faite pour tout le monde. Autre chose que je vais rappeler, hier j’avais acheté certains produits, j’ai constaté une augmentation de 200 FCFA. Il y a déjà la spéculation, même avant qu’on ne touche les salaires, il y a des spéculations sur les produits de première nécessité, spéculations sur tout. J’invite le ministre du commerce, parce que si on veut que les travailleurs, que l’effort du gouvernement ne soit pas vain à cause de ces spéculations et que les travailleurs bénéficient effectivement de ce qui a été consenti comme efforts, le gouvernement a une autre partition à jouer et plus précisément le ministère du commerce : Veillez à ce que les prix des produits sur les marchés soient respectés et mettre en place un dispositif pour dénoncer ceux-là, on ne sait pour quelle raison, ils augmentent les prix ou font de la spéculation. Il faut veiller à ça sinon tous les efforts qui ont été faits seront nuls. On se retrouverait encore à la case de départ et on dira au gouvernement, il faut encore augmenter. Vos efforts ont été annihilés par ces différentes spéculations et augmentation spontanée des prix. Encore une fois, on est relativement satisfaits. On félicite le gouvernement pour avoir tenu parole, mais en même temps on attend que les travailleurs des secteurs privés, que les efforts soient faits, que le gouvernement impulse cette dynamique au secteur privé pour que les chefs d’entreprises, les PME/PMI puisent aussi, étant donné que nous sommes dans le même pays, faire cet effort là pour leurs employés pour que tout le monde soit satisfait. C’est seulement en ce moment que nous serons entièrement satisfaits »
Brigitte DEGUENON, Enseignante d’histoire et géographie
La revalorisation des salaires, vous avez constaté une augmentation ?
Si. J’ai constaté une augmentation hier quand j’étais à la banque.
Ça a été vraiment effectif. Je suis très contente. Ça fera quelque chose quand même. Ça va nous permettre d’arrondir le mois parce qu’aujourd’hui les choses coûtent un peu cher. Donc ça va nous permettre d’acheter un peu plus et la fête sera probablement belle.
Carla Marlène SOSSOUHOUNTO, professeur de français au CEG Gbégamey.
Moi personnellement, je n’ai pas encore été au guichet ce sera tout à l’heure après les cours. Mais l’expression que je lis sur le visage des collègues montre qu’il y a une ascension et c’est une chose à saluer. Beaucoup sourient. Ça parle, ça explique que les fêtes vont bien se passer.
Albert Apéti ASSIACOLÉ, professeur de français au CEG Gbégamey.
On doit dire enfin! On a tellement serré la ceinture qu’aujourd’hui, enfin, on a constaté une augmentation salariale et je voudrais dire que cette fois-ci c’est fait avec beaucoup d’intelligence.
Ce qu’on a obtenu, c’est plus ou moins important. Tout travailleur qui connaît une augmentation salariale, doit laisser parler son cœur. On est très content, et on souhaiterait qu’en dehors de l’augmentation salariale, que le gouvernement s’attèle à envoyer les collègues en formation. C’est cela qui détermine l’augmentation salariale.
Mahamadou Mourou Deen BADAROU, Professeur certifié de PCT au CEG Gbégamey
En ce qui concerne la revalorisation, j’ai constaté ça ce matin.
J’ai été au guichet retirer mon salaire et j’ai constaté une augmentation de 46.000 FCFA sur mon salaire et j’étais très content. Je remercie chaleureusement le Président Patrice Talon et son gouvernement d’avoir pensé à nous. J’ai l’habitude de donner 50.000 f pour la popote. C’est tout comme si j’ai remis 5000 f à ma femme ce matin. Merci papa Talon, papa Noël. «
Donald OGBONI, Conducteur de véhicule administratif au Ministère des sports
Oui. Il y a l’augmentation sur le salaire. J’ai constaté cela sur mon salaire de ce mois. Je l’ai constaté hier. Puisque c’est hier, que je suis passé à la banque. Je suis très heureux.
Mais on veut plus. On félicite le Chef de l’État pour ce qu’il a fait. On voudrait que ça soit continuel. On demande quand même aux autorités d’augmenter encore plus. Nous, on ne baissera jamais les bras dans le travail. Donc il faut qu’ils nous accompagnent encore davantage. Je suis très content. Je faisais cette prière il y a longtemps. Et maintenant c’est venu. On estime que la fête sera très belle. C’est un réel bonheur.
Nonvignon Aubin NOUGBONOLÉ, Conducteur de véhicule administratif au Ministère des sports
J’ai constaté sur mon salaire qu’il y a eu une augmentation. Je remercie beaucoup le chef de l’État pour ce qu’il nous a fait. S’il continue de le faire, Dieu le bénira toujours. C’était hier que j’ai constaté que le salaire a augmenté. J’ai alors compris que le chef de l’État a tenu sa promesse. Je lui dis Merci. Dieu l’élèvera.
HOUNKANRIN Lucien, Conducteur de véhicule administratif (CVA) au ministère des sports
« Avant, je recevais 80.000 FCFA mais maintenant, j’ai perçu 153.000 FCFA »
Oui ! La rémunération a augmenté évidemment pour nous. Avant, c’était peu ce qu’on percevait. Ce n’était pas grand-chose. Ça finit même vite.
Mais depuis le 20 décembre, j’ai reçu mon salaire et ça m’a vraiment émerveillé. J’ai même pris une bière et le reste je l’ai gardé sur moi. Je remercie le gouvernement. Et j’aimerais que lorsqu’un autre président viendrait, qu’il fasse plus lui-même et tourne son regard vers nous les CVA. Avant, je recevais 80.000 FCFA mais maintenant, j’ai perçu 153.000 FCFA. C’est un acquis et personne ne peut me l’arracher. Je demande au gouvernement de se rappeler plus encore de nous puisque tout est cher et l’argent de popote doit augmenter également pour nos femmes. Nous demandons à notre Ministre HOMEKY de transmettre nos remerciements au chef de l’État et au gouvernement.
La Rédaction