Un mois après son départ de la Fondation Hulot, Audrey Pulvar se consacre désormais à monter un fonds de dotation pour l’Afrique, « AfricanPattern », destiné à soutenir des modèles d’écologie solidaire sur le continent, a-t-elle expliqué. « Nombre de transformations écologiques sont déjà à l’oeuvre dans les pays africains, que ce soit par tradition, empirisme ou pour faire face à des pénuries: circuits d’économie sociale et solidaire, recyclage, agro-écologie… L’idée est de modéliser ces expériences », dit-elle.
« L’Afrique peut donner au monde l’exemple à suivre, en systématisant des organisations solidaires et responsables, (…) en faisant de l’écologie solidaire le socle des politiques publiques », dit le manifeste de l’organisation, qui vise « l’élaboration d’un modèle alternatif, fondé sur les savoirs et expérimentations ».
Se décrivant comme « activiste féministe et écologiste », la journaliste de 47 ans dit avoir été transformée par sa mission de 18 mois à la tête de la Fondation Hulot (FNH): « je me suis emparée des sujets, je voulais comprendre ».
« Utiliser mon énergie différemment »
Alors fini le journalisme? « Le journalisme de presse radio-télé, oui ». Avant d’arriver mi-2017 à la FNH, « je ne me sentais plus tout à fait chez moi dans le métier de journaliste de presse audiovisuelle. Depuis 2 à 5 ans je voyais se développer une nouvelle forme de journalisme, beaucoup de spectacle. Je ne m’y retrouvais pas », dit-elle. « Et puis il y a eu le score du FN » à l’élection présidentielle. « Je me suis dit « je n’ai pas la prétention de changer le monde, mais je vais peut-être utiliser mon énergie différemment » », ajoute Audrey Pulvar. « Et je pense que la lutte contre le réchauffement climatique est le seul récit de nature à enthousiasmer les populations, à les réconcilier avec l’action politique ».
La FNH a replacé son fondateur Nicolas Hulot à sa tête mi-janvier. Audrey Pulvar, elle, se donne cette année pour monter son équipe, basée à Paris, et ses premiers financements. « J’aimerais vraiment que ça marche », dit-elle, rejetant en revanche toute ambition électorale.
Source : internet
Légende : Audrey Pulvar photographiée ici, à Deauville le 1er septembre 2018.
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Mali
Création d’une Caisse de dépôt et de consignation
La révélation a été faite par le ministre de l’Economie et des Finances, lors de lors de la rencontre du gouvernement avec le secteur privé. Dr Boubou Cissé a précisé que la réalisation de routes qui se prêtent au système à péage, sera portée par le budget national et les partenaires.
Pour faciliter la réalisation des infrastructures, il est nécessaire de «trouver une ingénierie financière» adaptée. L’une des stratégies envisagées à cet effet est la réalisation d’infrastructures à péage, a développé le ministre de l’Economie et des Finances. Selon l’argentier national, en la matière, il est possible de faciliter l’accès de nos opérateurs au marché financier. Par exemple, un opérateur malien pourrait, en collaboration avec un partenaire étranger, lever des fonds sur le marché financier. Les entreprises peuvent aussi utiliser les billets de trésorerie de la Banque centrale des Etat de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a-t-il proposé.
Assurant que l’Etat est prêt à les accompagner, il a précisé qu’il est utile, en amont, de prévoir des mécanismes de répartition des risques à prendre entre l’Etat et le secteur privé, surtout concernant les projets en Partenariat public-privé (PPP).
Aussi, l’Etat envisage la création de la Caisse dépôt et de consignation, qui pourrait voir le jour bientôt, a révélé le patron de l’hôtel des finances, précisant que la réalisation de routes qui ne se prêtent au système à péage, sera portée par le budget national et les partenaires.
Les éléments nécessaires pour espérer relever ces défis sont : paix, stabilité et volonté (l’ambition pour le pays), a insisté SoumeylouBoubèyeMaiga. D’où l’importance, selon lui, de la promotion d’un environnement apaisé. «Tant que les populations en crise n’ont pas de perspectives, il y a de fortes chances que nous soyons dans un cycle interminable d’insécurité», a prévenu le chef du gouvernement, annonçant dans la foulée «une longue chaine étroite de collaboration avec le secteur privé national».
La matérialisation d’une telle ambition exige des ressources humaines capables de les porter et de les manager. Le Mali est confronté à de gros défis en la matière. A titre d’illustration, 43% de la population n’ont pas 15 ans ; 53% ont moins de 18 ans ; 65% n’ont pas 25 ans ; 70% ont moins de 30 ans.
Aussi, dans six ans (2025), notre pays qui couvre une superficie de 1.241.238 km2, comptera 25 millions de personnes. Pour lui, le défi de la formation est nécessaire à relever si nous voulons construire le pays de nos rêves. Pour ce faire, «nous envisageons de promouvoir les savoirs, les innovations, les nouvelles technologies, l’entrepreneuriat jeune…», a précisé le Premier ministre.
Source : internet
Légende : Le ministre malien de l’Economie et des finances, Dr Boubou Cissé
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