Le lundi 10 octobre 2022 a eu lieu à Grand-Popo, une séance d’échanges entre les partis politiques, les différentes parties prenantes à l’organisation des élections législatives de janvier 2023.
Falco VIGNON
Assurer un déroulement paisible des prochaines joutes électorales au Bénin, c’est l’objectif visé par le médiateur de la République Pascal Essou et ses services. Durant la séance qu’il a eue avec les partis politiques et autres parties prenantes aux législative de 2023. En effet, l’enjeu, c’est le Bénin. L’objectif, c’est le vivre-ensemble et le défi, c’est de faire en sorte qu’il y ait zéro violence avant, pendant et après les élections législatives de janvier 2023 », a confié Pascal Essou, Médiateur de la République préoccupé par la prévention des affrontements et conflits politiques comme le Bénin en a connu aux dernières élections. Représentant résidant du système des Nations unies au Bénin, Salvator Niyonzima a également émis le souhait de voir ces élections constituer des moments festifs comme le peuple béninois en a donné l’exemple depuis 1990. C’est pourquoi, le Représentant résident a salué l’initiative et a recommandé la multiplication d’espaces de dialogue pour sauvegarder la paix. « Un processus électoral joue un rôle important dans l’animation de la vie politique et démocratique d’un pays. La sensibilisation des militants et sympathisants, l’importance du fichier électoral, l’accompagnement des partis politiques dans la préparation et la soumission des dossiers de candidatures, la représentation et la transparence dans la centralisation ainsi que le décompte des voix, etc. sont des étapes sensibles qui requièrent le sens de responsabilité et de civisme de chaque acteur. « Loin de constituer une fin en soi, une élection est un moyen pour asseoir la paix et promouvoir le développement durable qui constitue les aspirations les plus profondes des peuples », croit savoir Salvator Niyonzima qui a poursuivi : « Individuellement et collectivement nous avons le devoir de contribuer à des élections inclusives, pacifiques et transparentes ». Durant trois jours donc, les participants ont suivi cinq différents panels de huit communications animés par des institutions impliquées dans les élections et des fonctionnaires du médiateur de la République. C’était l’occasion de revenir sur les missions assignées au Médiateur de la République qui est habilité à faire des plaidoyers à l’endroit des acteurs et institutions sur les plans administratif, politique et législatif et d’intervenir pour le règlement des différends entre les citoyens et les organismes publics. Aussi, le médiateur concilie le parties et promeut la paix, prévient les violences, comme c’est le cas pour cette rencontre entre acteurs en prélude aux législatives de janvier prochain. L’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) est également intervenue à cette séance et a présenté quelle part elle prend dans l’organisation des élections, à savoir, la mise à disposition de la Liste électorale informatisée (LEI).