La République du Bénin a obtenu une croissance économique à hauteur de 7,6% en 2019. Cette performance constitue la conséquence du travail abattu par des acteurs de toutes les chaînes constituant l’activité économique du Bénin. A travers une sélection faite par la rédaction du journal l’économiste du Bénin, nous vous proposons un zoom sur quelques acteurs ayant véritablement travaillé au dynamisme de l’économie béninoise.
- Les ministres qui ont impacté l’économie en 2019
- Abdoulaye Bio Tchané
Le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, a véritablement impacté l’économie du Bénin en 2019. Président du comité de mobilisation des ressources financières pour le Programme d’actions du gouvernement (Pag), il a conduit plusieurs actions en 2019. Le dernier en date est l’accord de prêt de 50 millions d’euros (environ 33 milliards de francs CFA) avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour lutter contre les inondations dans la ville de Cotonou. L’autre action phare du ministre d’Etat Bio Tchané, est l’obtention de l’intégralité du financement recherché de 123 milliards de francs CFA pour le bitumage de la route du coton : Djougou- Péhunco-Kérou-Banikoara, un projet important pour impacter des milliers de populations de cette zone cotonnière. Il faut rappeler que c’est déjà au début de l’année 2019 que le leadership et le management du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané se sont déployés. Car en janvier 2019, sous sa coordination, menée des actions qui ont permis à six Partenaires Techniques et Financiers d’annoncer leurs engagements à hauteur de 238 milliards de francs CFA, soit 106% du montant attendu. Le ministre d’Etat a même réussi à concrétiser les promesses de deux bailleurs en obtenant la signature des accords, avec la Banque Oest Africaine de développement (BOAD) et la Banque Européenne d’Investissement(Bei), et bien d’autres institutions financières. Plusieurs actions du ministre d’Etat ont fortement impacté l’économie du Bénin en 2019 dans divers domaines que sont, l’énergie, l’agriculture, les statistiques, la planification, la lutte contre la pauvreté, l’atteinte des objectifs du développement durable, les finances publiques, etc.
- Romuald Wadagni
L’assainissement et les innovations dans la gestion des finances publiques, la mobilisation des ressources intérieures, la dématérialisation totale de l’administration publique, etc, sont les grands chantiers qui sont à l’actif du ministre Romuald Wadagni. Le ministre de l’économie et des finances a lancé une série de réformes en 2019 afin de mettre les finances publiques au service du développement du pays et du bien-être de ses concitoyens. Doté le Bénin d’un système de gestion transparent et performant, efficace, transparent, conforme aux standards internationaux constitue un des aspects de la diversité d’actions engagées par le ministre Romuald Wadagni en 2019. Le paiement des impôts via l’internet, les facilités liées à l’obtention de certaines pièces administratives, le paiement des agents retraités etc, sont à l’action de l’argentier national en 2019, sans oublier la confiance des investisseurs en matière de l’émission des emprunts obligataires que le Bénin a gagnée.
L’argentier national s’est aussi illustré par la réussite d’un euro bond de 500 millions d’euros. Le Bénin a en effet, réussi à mobiliser 328 milliards FCFA sur ce marché. C’est pour la première fois de l’histoire des émissions internationales qu’un pays africain a effectué la première émission obligataire inaugurale en euros.
Le ministre béninois de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, est le meilleur ministre africain des Finances de l’année 2019. Ce prix lui a été décerné au cours de la 13èmeédition de « African Banker Awards » tenue à Malabo, en Guinée équatoriale le mardi 11 juin 2019.
- Aurélie Adam Soulé Zoumarou
Le ministre du Numérique et de la digitalisation du Bénin a eu une année chargée d’activités diverses. Mais ce qu’il convient de noter dans le secteur du numérique c’est que tous les autres secteurs y sont liés. Du coup, les finances, le commerce, les échanges, tout se retrouve sur le grand marché de la digitalisation. Ce qui met le département ministériel dirigé par Aurélie Adam Soulé Zoumarou sur le devant de la scène dans la promotion de l’économie à travers le numérique.
Il faut noter que la direction générale de l’économie numérique, sous la coordination de Geoffroy Bonou a marqué sa présence aux côtés des jeunes entrepreneurs du numérique. Ce qui complète l’œuvre du département ministériel.
- Dona Jean Claude-Houssou, Ministre de l’énergie
Dona ou la bénédiction pour l’autonomisation énergétique au Bénin. Un nom semble lentement mais avec précision se graver dans la tête de tous les béninois. Nommé responsable de ce département ministériel depuis l’avènement du président Talon, il est à l’avant-garde de nombreux chantiers qui ont abouti en 2019. Notamment, la mise en service le jeudi 29 août 2019 de la plus grande centrale électrique de l’histoire du Bénin pour une puissance de 129 Mégawatts contre 127 attendus. De l’extension du réseau électrique à la pratique de coûts abordables de branchement, l’acquisition de nouveaux compteurs pour satisfaire les milliers de demandeurs en attente, le ministre Dona Jean Claude Houssou a beaucoup apporté à l’économie nationale par le biais de l’énergie électrique.
- Jean-Michel Abimbola
Le ministère béninois du tourisme, de la culture et des arts, a été actif en 2019. La gestion faite de la crise née de l’enlèvement des deux touristes français semble avoir calmé les esprits des craintifs. Tant mieux pour l’économie béninoise dont les activités de centaines d’artisans sont liées au secteur touristique. Depuis son retour à la tête de ce département, Jean-Michel Abimbola a mené plusieurs activités autant en Europe, en Afrique qu’au Bénin où ses descentes sur plusieurs sites touristiques et dans certains musées ont abouti à des décisions judicieuses qui ont impacté l’économie du tourisme.
Sur le plan culturel, des centaines d’œuvres discographiques et cinématographiques béninoises ont été produites et vendues. Même s’il est difficile de se faire un chiffre exact, il va sans dire que l’industrie culturelle brasse des milliards FCFA chaque année.
- Gaston Dossouhoui
La politique de transformation structurelle de l’agriculture béninoise s’opère depuis 2016, avec à la clé des performances remarquables, notamment au niveau de la production cotonnière et des céréales. L’expérience et le travail du ministre ont permis d’aboutir à ces exploits qui forcent l’admiration dans la sous-région.
Les productions végétales ont connu dans l’ensemble une augmentation appréciable allant de 2,3% pour les céréales à 5,3% pour les légumineuses. La quantité de coton graine commercialisée est estimée à 673.867 tonnes, ce qui dépasse largement la production de la campagne 2017-2018 qui était de 594.000 tonnes.
La production totale de viande est estimée à 74.200 tonnes contre 72.200 tonnes en 2017. La production de lait est estimée à 122.000 tonnes contre 119. 000 tonnes en 2018. En ce qui concerne les filières halieutiques, des actions concrètes ont été engagées en matière d’assainissement et de réhabilitation des plans d’eau et d’appui au développement de la pisciculture. La production de poissons est estimée à 70.980 tonnes contre 52.250 tonnes en 2017, soit un accroissement d’environ 36%.
- Le ministre du cadre de vie, José Tonato
Après la vaste opération de déguerpissement du domaine public qu’il a menée en 2017 et 2018, n’en déplaise aux sermons, l’année 2019 a été pour lui, celle de grands investissements pour faire des villes du Bénin, des villes plus propres et attractives. Avec un budget en légère baisse, de 68 milliards 300 millions FCFA au titre de l’année 2019 contre 75 milliards en 2018, le ministère dont il a la charge s’est engagé dans quatre (04) principaux projets que sont : le projet asphaltage, le projet de construction des cités administratives départementales, les projets sur la gestion des déchets, la poursuite du projet de protection côtière et le projet des infrastructures marchandes. Quant au dernier, les travaux de construction et de modernisation de neuf marchés à Cotonou ont été lancés à hauteur de 32 milliards de F CFA, l’an dernier. S’agissant de la protection côtière de la façade maritime du Bénin sur 125 kilomètres, l’étape de la côte Est de Cotonou qui a nécessité environ 40 milliards FCFA. L’année 2019 a aussi connu l’accélération des travaux de protection et de valorisation du segment de côte à Avlékété. Avec ces investissements, l’objectif est, d’une part, de protéger le territoire et sécuriser les infrastructures contre l’érosion côtière et, d’autre part, de créer les conditions de développement touristique sur ce segment. Pour ce qui est de la construction de nouvelles cités de 20 000 logements sociaux dans 14 villes du pays, l’appel d’offres international a été lancé le 19 avril 2019. Le groupement d’entreprises Pnhg Burkina Faso Sa/PN Holding Group SA a été sélectionné pour la réalisation de 1 735 logements pour un montant total de 32 815 907 322 francs CFA hors taxes, soit 38 722 770 640 toutes taxes comprise.
- Modeste Kérékou, ministre des PME
Modeste Kérékou affiche un dynamisme sans pareille à travers des programmes et stratégies de réorientation et d’insertion professionnelles. En 2019 il a changé la situation de milliers de jeunes autrefois au chômage. Au compteur de ces nombreuses actions de 2019, on peut énumérer l’octroi des subventions d’installation aux bénéficiaires du Projet Emploi des Jeunes (PEJ). Cette initiative vise l’amélioration de l’accès aux compétences et aux opportunités d’emploi de 17 500 jeunes en situation de sous-emploi au Bénin. La première phase du projet a pris en compte 7 341 jeunes âgés de 15 à 35 ans, peu ou pas instruits, sur toute l’étendue du territoire national pour un montant global de 1 468 200 000 F CFA. Au total, 8 130 jeunes ont été pris en compte par la deuxième phase du PEJ au plan national avec une cagnotte totale de 1 626 000 000 F CFA. Il a clôturé l’année avec la célébration de la 8ème édition de la Quinzaine nationale de l’emploi et le Salon de l’Emploi et des Compétences (SALEC) qui a permis à 1704 jeunes de gagner des places dans 42 entreprises.
B- Les cadres qui ont impacté l’économie en 2019
- Laurent Gangbès
Sous le management du directeur général de l’agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex), plus de 26.000 entreprises ont été créées en 2019. Le nombre d’entreprises créées au Bénin croît chaque année de 12 à 15% depuis 2016. Les réformes engagées par le gouvernement en matière de création d’entreprise facilitent la tâche surtout à la jeunesse qui s’emploie à gérer sa propre entreprise. En effet, un total de 26.658 entreprises nationales et étrangères ont été créés dans l’intervalle de janvier à fin novembre 2019 au Bénin, révèlent les données statistiques de l’Agence pour la promotion des investissements et des exportations (APIEX). Selon cette même source, plus de 81 milliards de francs CFA (environ 137,533 millions de dollars) d’investissements ont été agréés au Code des investissements au 15 octobre 2019, en hausse de 71% par rapport à la même période en 2018 et de 300% par rapport à 2015. Cet engouement pour la création d’entreprises au Bénin, explique l’APIEX, résulte des facilités accordées aux investisseurs par le gouvernement béninois dans le cadre de sa politique de réformes.L’APIEX a mis en place un dispositif d’accompagnement dans toutes les démarches pour la création des entreprises. Il s’agit, entre autres, de la réforme du code foncier qui renforce le droit à la propriété privée, de la mise en place de tribunaux de commerce qui est une preuve tangible de la protection des acteurs du monde des affaires, de la loi sur le crédit-bail, de la mise en place de zones économiques spéciales et de l’amélioration du code des investissements pour stimuler les transformations locales.
- L’Arcep-Bénin
Veille de la concurrence entre les opérateurs économiques, gestions des autorisations, gestion des ressources rares et protection de plus de 8,6 millions d’abonnés…Ces charges constituent les principales missions et actions de 2019 poursuivies par l’Arcep-Bénin, sous le contrôle du président de l’institution, Flavien Bachabi et du secrétaire exécutif, Hervé Guèdègbé. L’Arcep-Bénin a contribué à la transformation et au développement d’une économie numérique et durable en 2019. Des rappels à l’ordre aux opérateurs ne respectant pas les clauses et les tarifs de communication ont été les actions fortes du régulateur béninois au cours de l’année 2019.
- Nicolas Yènoussi
Transmission des états financiers en ligne, lancement de la phase pilote de l’utilisation de la machine électronique de facturation, le paiement des impôts en ligne et sensibilisation de divers acteurs aux réformes fiscales constituent les actions phares de la DGI en 2019. De même, la première édition de distinction des meilleurs contributeurs au budget de l’Etat est organisée en 2019. Une initiative sous le management du DG Yènoussi C’est la digitalisation de tous les services de la DGI.
Les réformées opérées au sein de l’administration de la DGI en 2019 ont apporté beaucoup de soulagement aux usagers. D’une part, la digitalisation de plusieurs services ont permis au DG Nicolas Yènoussi et ses collaborateurs ont permis aux entrepreneurs de régler rapidement les formalités administratives lesquelles il leur fallait perdre des heures en 2018. Du coup, les activités économiques des entreprises s’en sont ressenties. D’autre part, la digitalisation des services de l’administration fiscale a permis de limiter les risques de corruption, faisant ainsi gagner des ressources aux caisses de l’Etat.
- Charles Inoussa Sacca Bocco
La direction générale des douanes et droits indirects a contribué, comme à l’accoutumée, à la mobilisation des recettes de l’Etat en 2019. Même si la fermeture des frontières nigérianes a marqué un coup d’arrêt dans les échanges commerciaux entre le Bénin et son grand voisin, il n’en demeure pas moins vrai que les douaniers n’ont pas failli à leurs missions premières.
Au cours de 2019, plusieurs réformes ont été mises en place pour rapprocher les services douaniers des usagers. Le DG Charles Inoussa Sacca Bocco n’a cessé de motiver ses collaborateurs et agents afin que les douanes béninoises jouent pleinement leur partition. Ce qui a surement été fait. On peut le croire, en tous cas, en attendant des chiffres conséquents.
- LNB, Gaston Zossou
La Loterie nationale du Bénin (LNB) a contribué à faire tourner une partie de l’économie béninoise en 2019. Sur le chemin de la modernisation, donc de la digitalisation de ses activités, la LNB a poursuivi l’extension de ses bureaux dans les coins et recoins des villes du Bénin. Ce qui a surement augmenté le nombre de parieurs au vue de l’affluence sans cesse croissante dans les centres aménagés.
De même, des centaines de jeunes établissent un partenariat avec la LNB pour implanter et gérer des centres homologués pour enregistrer les paris des joueurs. Ce sont des centaines d’emplois qui sont créés.
Selon, les états financiers de synthèse de la LNB arrêtés par le Conseil d’Administration en date du 26 juin 2019, le contrôle des états financiers de synthèse de cette entreprise, exercice clos le 31 décembre 2018, présente les caractéristiques suivantes : le total du bilan est de 7 287 633 566 FCFA, le chiffre d’affaires est de 19 802 715 848 FCFA et le résultat bénéficiaire est de 638 359 513 FCFA. Nul doute que les chiffres de 2019 seraient plus élogieux.
C- Les béninois de l’extérieur qui ont impacté 2019
- Blaise Ahouantchédé
Bras exécutif de la révolution monétique en Afrique de l’Ouest notamment dans l’Union économique et monétaire ouest africaine, ce cadre béninois a porté haut l’étendard du Bénin durant 17 ans au Groupement inter monétique de l’Uemoa (GIM-Uemoa). Il constitue l’un des cadres béninois qui ont marqué l’univers économique en 2019. Lauréat du prix spécial de la rédaction à la deuxième édition du Financial Afrik Awards tenue le 19 décembre 2019 à Abidjan, il avait été fait chevalier de l’ordre ivoirien le 8 novembre 2019 pour les bons et loyaux services rendus aussi bien à la Côte-d’Ivoire qu’à la sous-région. Actuellement, l’homme suit des cours à Harvard University aux Etats Unis, une moule de technocrates où il entend renforcer ses acquis pour de plus grands succès.
- Léonard Wantchékon
Economiste de formation, et passionné des questions économiques et du développement, Léonard Wantchekon, suit l’actualité financière africaine et du monde au jour le jour. Il milite depuis près d’une décennie pour une bonne gouvernance des affaires en Afrique sans préjugés. Militant infatigable de l’intégration africaine, et du développement du Bénin et de l’économétrie, Leonard Wantchekon se bat depuis des décennies pour un changement de mentalité des gouvernants africains et en particulier de la jeunesse montante. Dans ce sens, l’économiste et mathématicien des universités au pays de l’oncle Sam (Etats Unis) a publié divers documents de recherches scientifiques de développement. Professeur au Département des Sciences politiques et Woodrow School, (Professeur associé au Département des Sciences économiques), Université de Princeton, depuis 2011. Fondateur et Directeur, African School of Economics, depuis 2010. En 2019, il a milité plus pour le développement du continent à travers l’économie. Le Fondateur et Directeur de l’Institut de Recherche Empirique en Economie Politique (IREEP), depuis 2004, est donc une fierté pour le Bénin dans le monde.
- Reckya Madougou
L’avocate de la finance inclusive est une figure de proue des citoyens qui honorent le Bénin à l’étranger. Reckya Madougou a marqué l’économie africaine en général et celle du Togo en particulier en 2019. Ceci par le biais de la gestion faite de la Mifa qui apporte un soutien de plusieurs milliards de francs CFA aux acteurs agricoles togolais. De même, elle a impacté l’économie par diverses autres activités. On peut citer : finance inclusive et projets de développement économique pour le compte de plusieurs organismes internationaux et gouvernements en Afrique ; promotion du secteur privé, le derisking et financement de l’agriculture, les financements innovants, l’efficacité des organisations, la problématique de l’aide au développement, les mécanismes de bonne gouvernance et de contrôle de l’action publique, etc.
- Angélique Kidjo, le porte-voix des femmes entrepreneures d’Afrique
Activiste de première ligne sur les questions d’autonomisation de la femme africaine en général, et de la jeune fille en particulier, avec sa fondation « Batonga » et son appartenance aux organisations internationales, la vedette Angélique Kidjo a fortement marqué l’année 2019.Présente au sommet du G7 à la station balnéaire française de Biarritz, en qualité d’ambassadrice du projet de financement des femmes à la Banque africaine de développement, intitulé « Affirmative Finance Action for Women in Africa », sa plaidoirie lui a permis de mobiliser 251 millions de dollars au profit des femmes entrepreneures africaines dont elle défendait la cause. Devant les Chefs d’Etats composant le G7, « Mon objectif principal est : les femmes des zones rurales, les femmes du marché et les femmes difficiles à rejoindre …Les femmes des marchés ne font pas confiance aux banques car elles ne sont pas les bienvenues »insistait-elle.
Avec son opus Celia, Angélique Kidjo a de nouveau frappé les esprits et les cœurs des mélomanes. Le dimanche 26 janvier 2020, la chanteuse béninoise a reçu son quatrième Grammy Awards dans la catégorie « Meilleur album de musique du monde ».
- Christian Adovèlandé de la BOAD
Le numéro 1 de la BOAD œuvre inlassablement pour le développement des économies de la sous-région. Figurant parmi les personnalités qui ont œuvré pour le développement des pays de l’Uemoa en 2019, le béninois, fait de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) une banque engagée, au service du développement des pays de l’Uemoa. C’est la vision de Christian Adovèlandé, président de la BOAD depuis 2011.
Le long de l’année 2019, la représentation béninoise de la BOAD dirigée par Christian Adovèlandé a accompagné la République du Bénin dans plusieurs réalisations. Sur l’ensemble du territoire national, la BOAD a accompagné le Bénin dans les projets dans plusieurs secteurs dont : construction de logements sociaux, bitumage de routes, renforcement de la gouvernance et de ses outils de gestion…
La Banque ouest-africaine de développement a organisé les 11 et 12 décembre 2019 à Cotonou un séminaire d’information sur ses normes fiduciaires. La rencontre qui a réuni les acteurs du secteur privé, les ministères sectoriels et autres partenaires au développement de la banque a permis à l’institution régionale de partager les bonnes pratiques de gouvernance pour une meilleure collaboration.
D- Les responsables d’organisation qui ont impacté l’économie en 2019
- Roland Riboux
Roland Riboux, entendez l’homme qui tient dans ses deux mains, l’investissement privé du Bénin depuis plusieurs années. La confiance de ses pairs l’a élevé au rang de numéro 1 du Conseil des Investisseurs Privés du Bénin (CIPB), un regroupement qui, en plus d’être un cercle de réflexion pour l’amélioration de l’environnement des affaires au Bénin, fait du plaidoyer. Une association qu’il a défendu bec et ongle en 2019 à travers plusieurs actions de lobbying et de plaidoyers. De l’autre côté, l’anacarde, l’un des principaux produits d’exportation du Bénin n’a aucun secret pour Roland Riboux Président Directeur Général de Fludor S.A. Après le coton, le soja et le beurre de karité, il a décidé d’investir dans la noix de cajou. Son unité de transformation, qui prend entre 15 et 20% de la production nationale a été installée en 2015. Même si l’activité de transformation des noix de cajou de Fludor Bénin est tombée dans la non rentabilité en 2019, la détermination de l’homme laisse croire à un futur rebond en 2020. Bref, Roland Riboux est pour les béninois, un mécène avec la vision à long terme de l’entreprise créatrice de richesse, vecteur essentiel de croissance, d’emplois et de réduction de la pauvreté.
- AIC, Mathieu Adjovi
Si l’or blanc béninois fait des exploits aujourd’hui, la potion magique s’appelle Mathieu Adjovi. Forgé par ses 25 années dans la filière, il est l’homme clé des performances cotonnières béninoises. Mathieu Adjovi, 64 ans, préside l’Association interprofessionnelle du coton (AIC) et enchaîne les records. Mathieu Adjovi, c’est un savoir-faire indéniable qui a su mériter la confiance du président Patrice Talon par l’instauration d’une solidarité au sein de la famille des producteurs en réunissant dans un seul creuset l’ensemble des différentes tendances. De la production à l’égrenage, rien ne se fait dans le coton sans son expertise. Il est incontestablement la moelle épinière des exploits de la filière de l’or blanc. En 2019, il a contribué à apporter des milliards FCFA dans la caisse de l’Etat grâce à son dynamisme. Les compteurs ont affiché 700.000 tonnes pour la saison 2018-2019 contre 600.000 lors de la campagne 2017-2018. La valeur brute du coton graine produit fait environ 180 milliards de F CFA soit plus de 10% du budget général de l’Etat béninois pour l’exercice 2019. Bien que la culture du coton soit politique, il a su de par sa meilleure organisation, révéler le vrai potentiel de la filière au peuple béninois. Puissant créateur de richesses, on peut dire de lui qu’il est une véritable cheville ouvrière de ce que la filière coton est devenue aujourd’hui dans notre pays. Du changement climatique jusqu’à la crise du glyphosate, Mathieu Adjovi est l’homme de la situation.
- CCIB, Alain Hinkati
L’impact de l’administrateur provisoire de la Chambre du commerce et d’industrie du Bénin est particulier parce que les actions ont été posées en 2019 mais les effets seront visibles chaque fois que les réformes engagées donneront leurs fruits. En effet, depuis janvier 2019, Alain Hinkati s’est consacré à donner une nouvelle personnalité morale à la CCIB. Aussi, des réformes ont été engagées en vue d’impacter rapidement les activités des entreprises béninoises. Il faut noter aussi que l’objectivité des réformes qui étaient en cours depuis janvier 2019 au sein de l’institution consulaire a permis à plusieurs entrepreneurs locaux et étrangers de faire à nouveau confiance et investir au Bénin.
Les réformes entreprises par Alain Hinkati ont permis d’élire de nouveaux représentants des opérateurs économiques qui seront bientôt installés pour diriger l’institution consulaire. De même, ces réformes ont contribué à la sélection du nouveau conseiller par appel à candidatures. Raymond Adjakpa Abilé assure désormais le secrétariat général de l’institution consulaire.
La CCIB a noué des partenariats avec plusieurs sociétés et organisations en vue de mettre les expertises de ces dernières au service des entrepreneurs, afin que ceux-ci ne manquent plus de conseils avertis. En procédant de la sorte, Alain Hinkati s’est assuré de ce que les petites et moyennes entreprises pourraient accéder gratuitement aux conseils et bénéficier de l’accompagnement des experts avec lesquels elle a noué un partenariat.
- Cosme Goundété
Les experts comptables ont une grande influence sur le développement des entreprises. L’Ordre des experts comptables et comptables agréés du Bénin (OECCA), sous la présidence effective du président Cosme Goundété a organisé le 3ème congrès régional des experts comptables de l’Union économique et monétaire (Uemoa), les 24 et 25 octobre 2019, à Cotonou. De même, l’OECCA a signé un accord de partenariat avec la CCIB qui lui permet d’accompagner les entrepreneurs. Ainsi donc, la contribution des experts comptables à l’économie béninoise n’est pas à mettre en doute ni à négliger. Même si elle est difficile à quantifier.
- Mama Taïrou
Dans le secteur des transports et transits au Bénin, Taïrou Mama est un acteur incontournable. Impossible aujourd’hui de parler du secteur portuaire sans faire appel à ce grand promoteur des échanges intracommunautaires. Administrateur des transports et commissionnaire agréé en douane, Taïrou Mama est le fondateur et Directeur général de la Société internationale des transports Tourré (SITT). Pour le compte de l’année 2019, il a gagné le pari d’un grand projet qui désengorgera le Port Maritime de Cotonou. A cet effet, l’homme d’affaire et spécialiste des questions portuaires et douanières a été sélectionné comme Consultant du PORT SEC de Parakou. Etant en amont et en aval de tout ce qui est portuaire, Taïrou Mama a fait une brillante présentation en décembre dernier au Conseil économique et social (CES) sur l’économie bleue domaine portuaire avec de précieuses propositions d’ouvertures commerciales telles que : mise en place des services de Cabotages entre l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Est à partir de Cotonou ; Transport par mer, par paquebots de personnes et de biens entre ces zones économiques. Actuellement le manager portuaire et douaniers travaillent sur un nouveau projet d’envergure régionale : la création de la fédération des commissionnaires agréés en douane.
- Albin Feliho
Premier responsable de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (CONEB), Albin Fèliho est le prototype d’un entrepreneur de développement. A travers ses nombreuses initiatives, il ne cesse d’épater ses pairs et de réaffirmer son engagement pour l’amélioration du climat des affaires au Bénin. Chose qui a valu son élection le jeudi 19 décembre 2019 comme président de l’association nationale des opérateurs touristiques privés du Bénin (ANOPRITOB). Elu pour un mandat de 3 ans, il succède ainsi à Stanislas Salou qui a dirigé l’association pendant 25 ans. Une responsabilité de plus : défendre les droits des structures hôtelières béninoises. Toujours en 2019, Albin Fèliho a organisé des formations et ateliers au profit des acteurs du secteur privé. De plus, le patron des employeurs du Bénin a mené plusieurs actions de lobbying et de plaidoyers sur : la situation de la fermeture des frontières avec le grand voisin ; la question concernant le coût de l’enlèvement des conteneurs au Port Autonome de Cotonou ; la situation difficile des entreprises face à la morosité économique ; le climat des affaires de manière général et la loi de finance 2020. Devenu représentant des employeurs du Bénin au sein du Conseil économique et social (CES), Albin Fèliho, porte sur ses épaules, l’espoir de tout le secteur privé et l’amélioration du climat des affaires béninois.
- John Igué
Le directeur scientifique du Laboratoire d’analyse régionale et d’expertise sociale (LARES), un centre de recherche indépendant basé à Cotonou, a été très actif le long de l’année 2019. L’ancien professeur de géographie à l’Université nationale du Bénin, actuelle Université d’Abomey-Calavi, ancien doyen de Faculté de cette université de 1978 à 1981, a pris part à plusieurs séminaires et ateliers où son expertise a été sollicitée pour apprécier et opiner sur des questions sensibles liées à l’économie.
L’ancien ministre de l’Industrie et des petites et moyennes entreprises entre 1998 et 2001 a également publié un ouvrage intitulé : « Les activités du secteur informel au Bénin : des rentes d’opportunité à la compétitivité nationale ». A travers cet ouvrage disponible dans les étagères de la librairie ‘’Notre dame’’, le directeur scientifique du Lares fait l’état des lieux du secteur informel et renseigne sur le rôle prépondérant que ce dernier joue au sein de l’économie béninoise. A l’en croire, le secteur informel aurait une plus grande influence sur l’économie béninoise que celui formel.
E- Les responsables d’entreprise qui ont impacté l’économie en 2019
- Sadio Cissé
S’il y a un nom qui ne saurait laisser indifférents les acteurs du secteur bancaire béninois, sinon que de se prosterner, c’est celui du directeur général de la BOA-BENIN, Sadio Cissé. Ami des chiffres et manager bon teint, l’homme qui chapeaute la filiale béninoise du groupe BOA, toujours à la quête du pinacle du succès, non seulement a maintenu le cap de la performance financière reconnue à l’institution les années antérieures, mais surtout a réussi à faire croître le résultat net du groupe de 45% à 11 milliards F CFA au 3ème trimestre de l’année écoulée. Affichant une performance positive au 1er trimestre 2019, sanctionnée par un résultat net en légère progression de 3.3% à 3.3 milliards F CFA, le leader du secteur financier a été favorisé par la maîtrise des charges d’exploitation et du coût de risque. Par ailleurs, les encours de crédits à la clientèle et les dépôts de la clientèle ont connu sur cette période une croissance respective de 7.2% à 427,4 milliards FCFA et de 17 % à 638,2 milliards FCFA. Cette excellente performance confère à la BOA Bénin des parts de marché respectives de 25,8% pour les dépôts et de 25,3% pour les crédits sur la période. Seule banque et seule entreprise béninoise cotée à la bourse (BRVM), et ouverte au public en janvier 1990, la BOA-Bénin dispose d’un capital de 20,281 milliards de F CFA. De 47 agences en 2018, elle est passée à 52 agences dont 28 à Cotonou (incluant 1 centre d’affaires et 2 Guichets Uniques Portuaires pour la domiciliation des recettes douanières) et 23 agences en province en 2019.
- Bruno Gnidéhoué
Directeur général de « Label Bénin », Bruno Gnidéhoué est le promoteur du Centre Label Bénin, un centre spécialisé dans la promotion, la valorisation des biens et services de même que des petites et moyennes entreprises du Bénin. L’Economiste et Chef d’entreprise œuvre depuis plus d’une vingtaine d’années, a accompagné les Micro, petites et moyennes entreprises (MPME) de productions pour la transformation industrielle, la labélisation, le développement, la promotion et la commercialisation au Bénin et à l’étranger des produits « Made in Benin». L’année 2019 a été une année de grande promotion pour les produits béninois aux différents forums au plan national et à l’international. L’année 2019 est une année de grande promotion des produits Made In Benin. Sous le leadership du DG, le prêt à porter made in Bénin Fashion, a été lancé pour amener les béninois à l’habillement local.
- Emilie Tiboute Sama
La promotrice du pagne tissé béninois, promotrice du défilé de mode en pagne tissé appelé ‘’la nuit du pagne tissé’’, Emilie Tiboute épouse Sama, a tenu son pari en 2019. La responsable de l’ONG African culture pride a poursuivi son combat pour le développement de l’artisanat. L’impact économique de la promotion du ‘’kanvo’’ peut être important sur l’économie béninoise à l’instar du Faso Dan Fani au Burkina-Faso.
- Stephen Blewett
A la tête de la filiale béninoise du groupe de télécom sud-africain depuis 2015, Stephen Blewett, comme d’habitude, n’a pas tari d’ingéniosité pour mobiliser les siens autour des projets innovants en 2019, pour faire de MTN, le first de la téléphonie mobile au Bénin. Sous sa direction, le groupe comptant plus de 5 millions d’abonnés communiquant grâce aux sites répartis sur toute l’étendue du territoire national, a érigé, en 2019, 76 nouveaux sites, pour en venir à un total de 800.Conscient de l’urgence d’une connexion internet rapide, fiable et stable, à l’heure de la digitalisation, MTN Bénin a accéléré sa couverture 3G et 4G en 2019. Passant ainsi à 97% pour la 4G et 61% pour la 3G, par le déploiement de 23 nouveaux sites 3G et 30 nouveaux sites 4G depuis le début 2019. Une performance qui fait aujourd’hui de MTN le réseau ayant la meilleure couverture internet du pays. En synergie d’actions depuis quelques mois avec le géant Suédois Ericsson pour un montant de plus de 70 milliards de FCFA, l’opérateur de téléphonie mobile ambitionne de renforcer sa capacité réseau en 2020 grâce à l’achat de matériaux de dernière génération. De quoi s’attendre à une grande expansion de la digitalisation en 2020.
- Ahmed El Attat
La Fondation Etisalat Bénin, intervient sur l’ensemble du territoire béninois et essentiellement auprès des couches les plus vulnérables : les enfants, les femmes, les personnes en situation de handicap (moteur, auditif, visuel…), etc… Elle est à but non lucratif, laïque et apolitique. Ses missions se traduisent donc par des financements de projets ayant rempli les conditions d’éligibilité au financement. Vision de la FEB (Fondation Etisalat Benin) Investir dans le social, pour contribuer à soulager, les souffrances des populations béninoises démunies. Le Réseau de téléphonique Moov Bénin a procédé depuis quelques années à la signature de partenariat avec la Direction Générale des Impôts, (DGI), la Chambre du Commerce et d’Industrie du Bénin(CCIB) en vue de contribuer au développement des activités économiques au Bénin. Pour la DGI, Moov Bénin a participé à la dématérialisation des procédures de paiement de la TVM désormais par Mobile Money. Moov Bénin est un partenaire privilégié de la CCIB pour l’accompagnement des entreprises béninoises.
- Arnauld Akakpo, station JNP
S’il n’était pas là, il faudra y penser. Face à la crise de l’essence de contrebande qui a augmenté d’un cran les difficultés de trésorerie des béninois dans un contexte d’inactivité de la Société nationale des corps pétroliers, Sonacop, Arnauld Akakpo aura déployé tout le management nécessaire pour limiter la peine des béninois. Avec une vaste politique de couverture du territoire national des stations JNP notamment dans les grandes villes, les difficultés d’approvisionnement dues à l’insuffisance des stations-services dans les grandes villes et toutes les autres contrées béninoises sont de plus en plus maîtrisées. Arnauld Akakpo constitue donc un prototype de manager pas très répandu sous les tropiques et qui sait saisir les opportunités, toute chose qui apporte de nouvelle chance au Trésor public. Son savoir-faire a, comme on peut s’en convaincre, dépassé les limites de JNP.
- Charles Gagnon
Promoteur et PDG de Air Bénin Taxi, premier vol local en République du Bénin créé depuis 2013, Charles Gagnon fait partie des opérateurs qui transforment l’économie béninoise. Grâce à cette initiative, il apporte un grand appui au projet du gouvernement de valoriser le tourisme local. Rallier Cotonou à Parakou par vol est maintenant possible. Dans le même sens Air Bénin Taxi a pris en charge la gestion du pèlerinage à la Mecque, Hadj 2019, un projet qu’il a conduit avec succès au grand bonheur de tous les pèlerins et leurs familles. D’un génie phénoménal, Charles Gagnon reste donc l’un des porteurs de projets originaux qui transformeront encore pendant longtemps le Bénin. C’est à dessein que les portes de la Chambre du Commerce et d’industrie du Bénin (CCIB) lui sont ouvertes pour lui permettre de partager ce savoir-faire avec ses pairs pour le plein rayonnement de l’institution et des sous-secteurs commerce et industrie au Bénin.
- Gabriel Dégbègni
Le coordonnateur national de MCA-Bénin II, Gabriel Dégbègni, a été très actif au cours de l’année 2019. Le 21 août 2019, des responsables de la Société Béninoise d’Energie Électrique (SBEE), de l’Autorité de Régulation de l’Électricité (ARE), de l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de Maîtrise d’Energie (ABERME) et de l’Agence Nationale de Normalisation, de Métrologie et du Contrôle de Qualité (ANM) ont reçu une dotation en moyens pour les appuyer à la mise en œuvre du MCA-Bénin II. Des véhicules, des ordinateurs, des tablettes, des photocopieurs, des vidéoprojecteurs…ont été mis à disposition.
Le 22 mars 2019, le MCA-Bénin II a lancé un appel d’offres pour “Renforcement et réhabilitation du réseau de distribution d’électricité régional et à Cotonou – Lignes”. Ce marché a ouvert la phase active d’un des projets phares du Programme MCA-Bénin II qui s’est donné pour mission de réformer et de moderniser le secteur de l’électricité au Bénin.
Le MCA-Bénin II a aussi contribué à la prise du décret fixant les normes minimales de performance et le système d’étiquetage énergétique des lampes et climatiseurs individuels en République du Bénin.Un autre chantier fondamental a été celui de la mise en place du cadre d’intervention des producteurs indépendants d’électricité (Independent power producers – IPP).
Il convient de mentionner que le MCA-Bénin II a activement participé aux travaux d’élaboration du projet de loi portant code de l’électricité en République du Bénin. Il faut souligner, dans le même sillage, l’actualisation du modèle financier et l’élaboration du code réseau de la SBEE.
Le projet “Production d’électricité” vise la promotion des énergies renouvelables et permettra d’augmenter de 50 MW la capacité de production du Bénin. A cet effet, il est prévu la construction de centrales solaires photovoltaïques à Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou.