Depuis mars 2016, l’économie Béninoise fait sa mue et se remet d’aplomb. Avec un taux de croissance économique qui plafonne autour de 6%, le Bénin fait office de bon élève en matière de bonne gouvernance.
Belmondo ATIKPO (Stag)
Malgré, la crise mondiale et la fermeture de la frontière nigériane décidée par le géant voisin de l’est, l’économie béninoise, fait bonne mine. De 5,6%, le Bénin est passé à un taux de croissance de 6%. Ce bond en avant est certainement dû à l’effort de mobilisation et à la gestion efficiente des ressources mises à disposition. L’assainissement des finances et la maîtrise des dépenses, forcent l’admiration de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui viennent d’apporter une aide subséquente de 130 milliards FCFA au gouvernement. C’est un prix et une prime à la bonne méthode de gestion.
Dans quels secteurs vont les aides ?
Ces crédits ouverts par les États-Unis à travers la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International vont tout droit dans des secteurs vitaux de l’économie. En effet, le réseau routier de mieux en mieux garni, va être renforcé. De nouveaux ponts vont être jetés. Des routes, axes routiers et des pistes rurales vont être bitumés pour connecter des campagnes aux villages et aux villes. Dans le secteur éducatif, le gouvernement dispose d’une bonne ardoise financière pour dynamiser le Programme national d’alimentation, d’allocation universitaire au profit des non secourus et non boursiers de la première année. Dans le domaine de la santé, il s’agira d’élargir le paquet des vaccinations gratuites contre la méningite et l’hépatite. Accélérer, l’assurance pour le renforcement du capital humain. Assurer, l’accès à l’eau potable aux populations. Ou encore, activer le Programme spécial d’emploi au service de l’entreprise et l’entrepreneuriat pour plus de résultats probants.
Impacts attendus
« Il n’y a de richesse que d’homme », dit-on. En mettant, l’homme au centre de ces projets, le gouvernement entend prendre la question du développement par le bon bout. La richesse part de l’homme et lui revient. En quittant le bas vers le haut, l’Etat veut bâtir un développement de longue durée centré directement sur l’homme.
Les résultats suivent déjà
Entre 2016-2019, le gouvernement de la rupture a éjecté environ 27,5% de ressources dans le social. Entre 2020-2022, l’État a doublé la cagnotte qui passe à 43,3% d’investissements. L’État va crescendo en évaluant au fur et à mesure l’impact de ses actions sur les populations. Les sociétés de micro crédits ont amélioré leur service en octroyant un portefeuille de 100.000 mille FCFA aux demandeurs. Ce coup de pouce, a permis par exemple aux femmes commerçantes et aux jeunes entrepreneurs de se lancer dans l’auto-emploi et l’entrepreneuriat. En tirant leçon de ces exemples bien concluants, on est en droit d’encourager l’ambition nourrie.
L’agriculture, le socle du développement
Partout ailleurs, l’agriculture est la base du développement. En mettant le secteur en bonne place de la ligne de crédits, le gouvernement entend assurer à la population l’autosuffisance alimentaire. Les produits de première nécessité vont coûter moins cher. Le panier de la ménagère ne sera plus en souffrance. Du coup, les produits de grande exportation comme le coton, le cajou vont enregistrer plus de croissance. Ce faisant, l’économie se consolide à court, moyen et long termes.