Dans son ambition de promouvoir le cinéma béninois, Canal+ Bénin a organisé une formation d’une semaine au profit de 10 jeunes talents locaux. Ces jeunes acteurs ont reçu leurs attestations de fin de formation le vendredi 8 février 2019.
Félicienne HOUESSOU
Ils étaient au nombre de 10 jeunes sélectionnés sur 100 à participer à cette formation sur les notions de base du cinéma qui s’est déroulée du 4 au 8 février 2019 au ‘’Bluezone’’. L’objectif visé par Canal+ est de former des jeunes béninois à l’actorat. Pour le formateur Sylvestre Amoussou, Canal+ a décidé de donner une chance aux jeunes d’être informés et formés sur ce que s’est que le cinéma. « J’ai eu envie de prendre des jeunes qui n’ont aucune expérience et de les former sur le B-A-BA du cinéma. Ces 10 jeunes se sont battus devant des jury pour être sélectionnés », a-t-il indiqué. Il précise qu’il faut que ces jeunes continuent de travailler afin de se perfectionner. « Il faut une formation de 3 à 5 ans pour devenir acteur. En une semaine, nous avons juste travaillé sur les basiques », a expliqué le formateur. De leur côté, les bénéficiaires promettent de ne décevoir ni Canal+ qui leur a offert cette opportunité, ni le formateur. « Sans une formation de qualité, on ne peut rien faire de bon. En une semaine, ils nous ont aidés à mieux appréhender cette nouvelle carrière dont on a toujours rêvé. Et pour cela nous comptons porter haut le cinéma béninois pour montrer aux organisateurs qu’ils ne se sont pas trompés en portant leur choix sur nous », a confié Nadjibatou Ibrahim, jeune acteur. Pour Ive René Bemba, ils sont assez outillés pour réaliser de bonnes choses dans le secteur du cinéma. « Nous avons fait des exercices de voix, de concentration, les jeux d’émotions, les jeux d’acteurs… Bref, nous sommes passés par le feu pour briller comme de l’or dans cette carrière », a-t-il rassuré. Contrairement à l’idéologie qui pense que le cinéma consiste à faire le guignol ou des grimaces, le cinéaste, Slyvestre Amoussou a affirmé qu’il s’agit d’une industrie sacrée. Car dira-t-il, « la culture c’est ce qui reste quand on a tout perdu ». Rappelons que cette formation appuyée par Canal+ Bénin a été gratuite.