La quatrième phase d’appui pour le développement de l’entreprenariat en Afrique de la Fondation Tony Elumelu (TEF) est lancée fin décembre 2017 dernier au Nigéria. Pour l’édition 2018, une priorité est accordée aux femmes pour booster l’entreprenariat sur le continent africain.
Une nouvelle opportunité s’ouvre pour les futurs jeunes entrepreneurs du Bénin et d’ailleurs en Afrique. Le 4ème cycle de l’initiative panafricaine de développement de l’esprit d’entreprise du programme TEF Entrepreneurship de 2018 s’est ouvert jusqu’au 1er mars 2018 pour accompagner des entrepreneurs les plus prometteurs d’Afrique. En effet, l’objectif de ce programme est d’identifier, former, encadrer et financer 10 000 entrepreneurs africains d’ici 2024. Il faut préciser plusieurs ont été déjà formés et plusieurs entreprises des jeunes ont été créées après les trois cycles. Près de 3 000 entrepreneurs à travers l’Afrique ont créé des dizaines de milliers d’emplois dans divers secteurs d’activités économiques dont dans l’agriculture, ils sont responsables de plus de 15 000 emplois. Le programme de TEF est l’engagement de 10 millions de dollars sur 10 ans d’échéance. Les candidatures pour le 4e cycle du programme de développement de l’entrepreneuriat représente une valeur de 100 millions USD, soit environ 56 milliards de Fcfa. Il importe de préciser que les 1 000 entrepreneurs seront sélectionnés en fonction de la viabilité de leur idée, et notamment sur : l’opportunité de marché, la compréhension financière, le leadership et les compétences entrepreneuriales. Par ailleurs, pour les éditions passées, peu de jeunes Béninois ont participé au test. Mais pour cette édition 2018, beaucoup de candidatures des futurs entrepreneurs du Bénin sont massivement attendues pour booster l’entreprenariat béninois.
Les cconditions d’éligibilité de l’esprit d’entreprise de 2018
Le concours d’accès à l’esprit d’entreprenariat est ouvert aux jeunes promoteurs du continent africain. Pour être éligible, il faut remplir un certain nombre de critères. Il importe que son entreprise doit être basée en Afrique, l’entreprise doit être à but lucratif ; l’entreprise doit avoir entre 0 et 3 ans et les candidats doivent avoir au moins 18 ans et être résidents légaux ou citoyens d’un pays africain. En effet, au lancement de l’édition 2018, la PDG de la Fondation, Parminder Vir, Ordre de l’Empire britannique, a déclaré : « Nous encourageons les femmes, les francophones et les lusophones à postuler. Nos 3 000 anciens élèves développent déjà leurs entreprises et améliorent leur vie. Si vous avez une entreprise ou une idée susceptible de changer la donne, nous avons une opportunité pour vous». Il faut préciser que le capital de départ de 5 000 USD, soit environ 3 millions de Fcfa est versé en fonction de la valeur officielle du naira à la Banque centrale du Nigeria à la date de sélection pour le programme. Les candidats sélectionnés seront encadrés pendant 12 semaines de formation intensive en ligne, une formulation qui guide la façon de créer et de diriger une entreprise ; un mentor de premier plan servant à guider pendant les premières étapes de la transformation de l’entreprise ; un financement de 5 000 USD en capital de départ pour permettre de démontrer le concept, plus un accès à d’autres financements. Ils auront un accès au plus grand réseau de start-ups africaines ainsi qu’aux propres contacts internationaux de la TEF. Par ailleurs, la Fondation Tony Elumelu, l’organisme philanthropique de soutien à l’entrepreneuriat le plus important d’Afrique. (TEF) – accepte désormais les candidatures présentant des idées commerciales susceptibles de transformer l’Afrique. Le fondateur de la TEF, entrepreneur accompli et philantrope Tony O. Elumelu, Commandeur de l’ordre du Niger, a déclaré que : « Lorsque nous avons lancé le programme de la TEF et que nous nous sommes engagés à verser la somme de 100 millions de dollars, je savais que nous allions créer un impact, mais jamais je n’aurais imaginé que cela atteindrait cette ampleur. Nous avons déclenché un mouvement d’entrepreneurs africains. Cela est d’une telle puissance que je suis persuadé que ces entrepreneurs transformeront collectivement l’Afrique. Il est nécessaire que les personnes les plus formées et brillantes d’Afrique développent leurs entreprises et construisent notre continent».
Abdul Wahab ADO