Dans la suite du programme du 2ème Forum de l’investissement Bénin-Chine, une délégation d’Hommes d’affaires chinois a, vendredi 26 avril 2024, visité la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ). Occasion pour eux de renforcer leur position d’investir dans cette plateforme qui comprend déjà des investisseurs venant de toute part.
Sylvestre TCHOMAKOU
Initiative de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations du Bénin (APIEx Bénin) en collaboration avec la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin), l’Ambassade de Chine et plusieurs ministères clés, le Forum d’investissement Bénin-Chine, 2ème édition, ne s’est pas limité aux échanges du jeudi 25 avril. Dans l’esprit de permettre aux hôtes chinois de toucher du doigt la métamorphose que connaît le Bénin depuis quelques années sur le plan industriel, une visite de la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ) a été organisée à leur endroit. Accueillie par le Directeur général de la Société d’investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin), Létondji Béhéton, la délégation a été entretenue sur les principales vocations de la GDIZ, notamment « promouvoir et attirer les investissements de type agricole, industriel, commercial et de services ; inciter l’investissement direct, béninois et étranger, accroître la compétitivité de produits « Made in Benin», etc. Pour le patron de la SIPI-Bénin, il n’est plus question d’exporter à l’état brut, les matières agricoles du Bénin. Aux chinois, Létondji Béhéton a soutenu ses idées en expliquant que depuis le 1er avril 2024, de nouvelles lois ont été adoptées pour interdire l’exportation brute de soja et de cajou. Une législation similaire est en cours d’élaboration pour interdire l’exportation brute du coton. Tout cela, pour permettre à la SIPI Bénin de rendre disponible les matières premières comme les fibres de coton, les noix de cajou, le soja, la noix de karité et les graines de coton pour les investisseurs de la zone. Saisissant l’occasion, il n’a pas manqué de rappeler les avantages fiscaux et douaniers, ainsi que l’accès à une eau abondante et à une énergie électrique peu coûteuse. Suivie de la visite des différentes usines opérationnelles au sein de la zone et celles en cours d’installation, cette présentation n’a pas manqué de retenir l’attention des investisseurs chinois. Directeur général de l’entreprise HRL, Loeke Li, a exprimé sa satisfaction et son assurance quant à la disponibilité de l’électricité et de l’eau potable, des éléments essentiels pour toute activité industrielle. Soulignant que le Bénin est un pays producteur de coton, de soja et de cajou, il a indiqué qu’une entreprise chinoise envisageait de s’implanter dans la région pour transformer ces matières premières. Il a ainsi rassuré en précisant qu’un premier projet pilote pourrait voir le jour avec l’installation d’une unité de transformation de cajou. Pour rappel, à sa deuxième édition, le Forum d’investissement Bénin-Chine vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux pays, à accroître les investissements productifs.