Les populations de la cité des Nantos ont découvert depuis quelques années déjà, une spécialité culinaire qui montre le réel brassage entre les populations. Ce mets très aimé à Natitingou est communément appelé en langue fon, « Ablo ». Qu’est-ce que ce met a de si précieux pour que les populations en raffolent si tant ?
Dans la cité des Nantos, s’il y a un met que les populations aiment beaucoup consommer, c’est bel et bien du « Ablo ». Ce mets qui se fait avec du riz écrasé et cuit avec de la vapeur est tellement apprécié dans la cité des Nantos qu’on est parfois surpris. Le « Ablo » est un mets très aimé et très apprécié par tout le monde à Natitingou. « Moi je suis un peulh, j’aime manger du « ablo », car c’est très bien fait. C’est une nourriture que mes enfants aiment. Quand vous en ramenez à la maison, ca ne suffit jamais, les enfants en veulent encore un peu plus. Vraiment, c’est une nourriture qui est très appréciée chez moi à la maison avec mes enfants » a déclaré un peulh rencontré à Natitingou. Ce repas qui est communément appelé « ablo » se déguste avec du poisson frits et aussi de la friture. Un mélange de jus très bien fait accompagner de l’oignon accompagne la dégustation de ce mets. Ce mets est très apprécié. En tout cas, les vendeuses de ce mets ne connaissent pas la moindre mévente ou le manque de clients. Chaque soir, les clients abondent, ils accourent de partout pour venir acheter ce repas chez les bonnes dames qui cuisent ce met sur place avec de la vapeur d’eau. « Moi je n’ai souvent pas le temps avec mes clients. Aussitôt que je sors de la maison pour vendre mon « ablo », déjà les clients sont déjà là pour acheter. Surtout ce sont les fonctionnaires qui sont les plus nombreux à venir acheter ce repas. Chaque jour, j’essaie de faire une recette minimale de 8.000 à 12000 F CFA » a laissé entendre dame MM, vendeuse du « ablo ».
Nécessité de promouvoir ces mets à l’international
S’il y a une doléance qui se fait à chaque fois sur les mets locaux, c’est leur vulgarisation sur le plan international. En Europe, ils sont arrivés à vulgariser ce qui est à eux, à telle enseigne que la pizza, le hamburger, la salade niçoise, le spaghetti bolognaise et autres sont connus de tous même ceux qui n’en consomment pas et ne n »’en ont jamais vu. Il est temps que dans le pays, que la vulgarisation des mets typiquement béninois se fassent. « Il faut que les mets locaux soit vulgarisés lors des grandes rencontres internationales. Au lieu de donner des mets européens à nos hôtes, il est temps de leur présenter des mets comme du « ablo », de la pate rouge encore appelé du « amiwo ». Cela aura un impact significatif sur la croissance économique et ainsi, les bonnes dames feront davantage de profits. Cela va amener les étrangers et les expatriés à connaitre les spécialités culinaires du Bénin en profondeur. Ce travail est très nécessaire si l’on veut vraiment que ce pays aille de l’avant. En tout cas, à Parakou, la Mairie de Parakou a déjà donné le top et la promotion des produits locaux est soutenue par une forte politique. Il suffit que les autres mairies et ministères du pays accompagnent la chose. Et les résultats spectaculaires seront obtenus dans ce domaine. Cela va de la bonne santé de l’économie du pays.
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise