Du 18 au 24 juin 2018 l’équipe nationale de tennis du Bénin a pris part à Nairobi à la Coupe Davis.
L’objectif visé certes était la montée en Groupe II Zone Europe/Afrique, mais à l’arrivée, les Ecureuils tennismen n’ont pas pu remplir le contrat, c’est-à-dire atteindre cet objectif. Mais il faut en toute honnêteté, reconnaître que les joueurs béninois n’ont pas été ridicules. La preuve est qu’ils ont été éliminés en demi-finale, c’est-à-dire pendant le match des play-offs par le pays organisateur, le Kenya. Dans la poule A où il est logé, le Bénin a surclassé ses adversaires directs à savoir : le Cameroun battu 2/1, le Rwanda 3/0 et le Nigeria 2/1. Et, il fallait battre le Kenya, pays hôte lors du match décisif pour passer. A un set partout, les Ecureuils se sont inclinés lors du dernier set du double. 6/3, 3/6 et 6/4 pour le Kenya qui valide ainsi son ticket. A la lecture de ce score, on se rend compte que le Bénin a presque fait jeu égal avec l’adversaire. Mais comme le sport du haut niveau l’exige, il y a des facteurs qui n’ont pas favorisé le Bénin. Comme l’explique le capitaine de Coupe Davis Bruno Danhouan, le 12ème homme a joué un rôle capital et déterminant dans la victoire finale de l’organiseur. Des regrets, joueurs et dirigeants fédéraux en ont eu. En d’autres termes, on pourrait dire au regard de ce qui est relaté par les participants et vu le score à l’arrivée que les Ecureuils sont tombés les armes à la main. Accueillis ce mardi 26 juin 2018 à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, le capitaine de coupe Davis, Bruno a présenté publiquement les excuses du groupe aux autorités, notamment le ministre des sports et au peuple. Pour Delmas N’Tcha, joueur de la délégation, « il faut se mettre au travail pour mieux rebondir ». Très ambition pour le tennis béninois, le président Jean-Claude Talon a, quant à lui, estimé que « la qualification au Groupe II Zone Europe/Afrique ne doit plus constituer l’objectif principal lors de la prochaine édition, mais plutôt le maintien dans ce groupe dont les débats sont d’un étage supérieur». Une manière pour le président de la fédération de requinquer le moral à la troupe et faire passer le message aux joueurs qui doivent d’ores et déjà s’inscrire dans la logique selon laquelle une deuxième qualification après celle de 2012 à ce fameux Groupe est d’actualité et constitue l’un des soucis premiers aux membres du comité exécutif de la Fbt.
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