Conformément aux dispositions constitutionnelles, la correction et l’apurement de la liste électorale permanente informatisé devra être une réalité avant la fin de cette année. Les membres de la commission d’actualisation sont installés et n’auront conventionnellement plus que six mois pour mettre à disposition, une base de données actualisée. Et pour accomplir la mission à eux assignée, ils attendent 1,7 milliards de Fcfa de l’Etat béninois.
1,7 milliards de Fcfa, c’est ce qu’il faudra à la commission d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée, Cos-Lépi pour accomplir et dans le délai, la mission à elle assignée par la République, celle de la mise à jour du fichier électoral à travers l’intégration des électeurs ayant atteint la majorité légale et constitutionnelle pour les prochaines élections législatives et extirpation des cas de décès, et autres mises à jour nécessaires. Lesdits fonds serviront au déroulement des diverses phases de l’apurement. Cependant, c’est sans compter, ce qu’il faudra à l’Agence nationale de traitement (ANT) pour le traitement du fichier. Il reste donc à souhaiter que les autorités compétentes travaille à mettre ces fonds à la disposition de la commission, afin qu’on ne retombe plus dans les erreurs du passé, avec le corollaire de retard et d’atermoiement et leur conséquences sur les dernières élections municipales et locales. La conscience est donc davantage évoqué dans cette mission, vu que dans le cas d’espèce, diligence doit être afin sachant qu’il s’agit d’un rendez-vous constitutionnalisé. C’est d’ailleurs pour rappeler à la mémoire des membres de la commission cette incommodité que le président la Cours Théodore Holo lançait cet avertissement lors de mise en place de la commission : « que jamais l’histoire ne vous rende comptable des dérives et des turbulences à même de provoquer le chaos dans notre cher pays. La République attend donc de vous, que les six prochains mois qui constituent le délai légal d’actualisation du fichier électoral ». Ainsi s’est-elle vue, la commission, placée face à sa responsabilité sans oublier bien sûr l’Etat sinon le gouvernement, ordonnateur.
Falco VIGNON