Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, quarante nouveaux contrôleurs budgétaires et administrateurs d’impôts ont prêté serment. C’était le mardi 29 mars 2022 en présence de l’autorité judiciaire Victor Fatindé.
Falco VIGNON
Conformément à l’article 14 du décret 2015-209 du 17 avril 2015 portant statut particulier du corps des contrôleurs budgétaires, ils sont au total quarante à prêter serment pour servir au Ministère de l’économie et des finances. En effet, ce processus a été rendu possible grâce au ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni pour assainir les finances publiques et instruire les récipiendaires à davantage de responsabilités. En effet, « je jure d’exercer fidèlement ma profession de contrôleur budgétaire, de l’exercer en toute impartialité, dans le respect des lois et règlements, de respecter le secret professionnel et de me conduire en digne et loyal contrôleur budgétaire», se sont-ils engagés pour s’acquitter avec probité de la mission. Un serment reçu par l’autorité judiciaire, président du tribunal et hôte de la cérémonie, Victor Fatindé. Ladite cérémonie vise principalement à instruire les contrôleurs financiers à les responsabiliser davantage et à les sensibiliser sur la délicatesse de leur mission. Selon Francis Enagnon Bodjrènou, substitut du procureur et représentant du ministère public, « La prestation de serment est une formalité qui passe très vite mais lourde de conséquences. Par cette simple prestation de serment, les actes répréhensibles que vous aurez à poser à l’occasion de l’exercice de votre fonction seront durement réprimés contrairement aux agents qui n’ont pas pris par cette étape ». Il a ensuite exhorté les récipiendaires au respect des textes et lois régissant leur corporation pour ne pas s’attirer des ennuis susceptibles de les compromettre dans la mission. Pour ce faire, Eric Georges Yétongnon, Directeur National du Contrôle Financier les a invités à exercer leur fonction avec « dignité, conscience, indépendance, probité et loyauté ». La cérémonie qui leur permet ainsi d’exercer des missions de contrôle financier et budgétaire marque la transition de la gestion classique à la gestion en mode programme. Cela permet également d’amener chaque contrôleur à prendre conscience de sa responsabilité pour le succès de sa mission.