Trois nations africaines viennent d’être élues pour siéger au Conseil des droits de l’homme de l’ONU aux côtés du Bénin et de la Gambie. Ces pays, à savoir le Kenya, l’Éthiopie et la République Démocratique du Congo (RDC), ont été choisis lors de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue à New York, pour un mandat de trois ans débutant le 1er janvier 2025.
Selon les informations diffusées par le site agenceecofin.com, ces nouvelles élections ont eu lieu le mercredi 9 octobre. Les trois pays rejoignent ainsi le Bénin et la Gambie, qui ont été réélus lors de ce même scrutin.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, basé à Genève en Suisse, est constitué de 47 membres élus par l’Assemblée générale de l’ONU. Sa mission consiste à promouvoir et protéger les droits de l’homme à l’échelle mondiale, en examinant les violations des droits et en formulant des recommandations appropriées.
L’élection de ces nouveaux pays africains est perçue comme un succès diplomatique dans les capitales concernées. Cependant, des critiques émergent quant à la participation de certains États.
En effet, en RDC, la société civile alerte sur les arrestations arbitraires d’opposants politiques et de défenseurs des droits humains. Volker Türk, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, souligne également les abus commis par l’armée congolaise et la dégradation des conditions de détention. Au Kenya, des accusations de violations systématiques des droits de l’homme sont formulées à l’encontre du mandat du président William Ruto, élu en 2022.
Du côté des gouvernements, un ton optimiste prévaut. Chantal Chambu, ministre congolaise des Droits humains, a déclaré que l’intégration de la RDC au Conseil pourrait contribuer à l’amélioration de la situation. « Cela impliquerait des efforts pour lutter contre les violations des droits de l’homme, protéger les populations vulnérables et améliorer les droits civils, politiques et sociaux », a-t-elle affirmé.