Les travaux de la conférence annuelle africaine d’Econométrie ont démarré hier jeudi 12 juillet 2018 à Golden Tulip le Diplomate à Cotonou. Pendant trois jours, les participants venus des quatre coins du monde vont échanger sur les outils et stratégies de développement l’utilisation de la mathématique et de la statistique dans l’économétrie.
De grandes personnalités du monde dont Roger Myerson (Université de Chicago), Prix Nobel de 2007 en économie pour ses recherches novatrices en théorie des jeux et en théorie des mécanismes d’incitation, et d’autres économistes de renom d’origine africaine et caribéenne, sont à Cotonou pour la conférence annuelle africaine d’Econométrie. Au lancement des travaux, le professeur Leonard Wantchekon de African School of Economics a rappelé que la société d’économétrie est mondiale et se réunit tous les ans. Le but de la conférence est de promouvoir l’usage des mathématiques et des outils statistiques pour mieux comprendre les tendances économiques, afin de formuler des politiques plus adaptées. Selon le professeur Leonard Wantchekon, « la complexité de la vie nécessite de faire des prévisions de développement qui sont propre ou qui tiennent comptent des réalités. Cela nécessite des outils d’analyse les plus avancés que sont la mathématique et la statistique. Les réformes engagées dans divers Etats africains doivent répondre aux réalités des pays. Il y deux sortes de faire l’économie : le bavardage avec quelques notions et idées reçus et des expériences des autres. Mais l’autre chose, c’est qu’il y a une discipline émergente qui est la science économique moderne. « On ne conçoit pas sans savoir d’écrire, avec la statistique, c’est la réalité » a dit le professeur Leonard Wantchekon. Le ministre des affaires étrangères et de l’intégration africaine Aurélien Agbénonchi à cette occasion dira que, le développement est d’offrir des meilleures opportunités pour sortir de la pauvreté. Qui parle d’économies doit parler des données et d’analyses. Le savoir doit être au centre de l’action publique et le développement est un processus… a précisé le ministre des affaires étrangères. En effet, il faut rappeler qu’après l’Alger, qui avait abrité la conférence annuelle africaine d’Econométrie de 2017, c’est le Bénin qui accueille l’édition 2018 pendant trois jours. Il s’agit d’un regroupement des grands noms de la recherche en économie. Des articles sur divers sujets vont être présentés aux participants tels l’inclusion financière, le rôle de la femme dans le développement, l’éducation, la santé, les techniques d’analyses.
Abdul Wahab ADO