Le service de la protection des personnes handicapées et des personnes du troisième âge, un démembrement de la direction départementale des affaires sociales et de la micro finance du Couffo a organisé le lundi 17 Juin 2019 une séance de sensibilisation sur la loi 2017-06 du 29 septembre 2017 portant protection et promotion des droits des personnes handicapées au profit des infirmes de la commune. Une loi qui porte sur la protection et la promotion des droits des personnes handicapées.
Romuald NOUDEDJI
Les personnes handicapées et de troisième âge ont été conviées ce lundi à une séance de vulgarisation sur la loi n° 2017-06 du 29 septembre 2017 portant protection et promotion des droits des personnes handicapées au profit des infirmes de la commune d’Aplahoué. Une séance qui vise à rappeler aux uns et aux autres les droits et devoirs de ces personnes. Selon le chef service par intérim de la protection des personnes handicapées et des personnes du troisième âge, Blandine Anoumou, cette séance de présentation de la loi n°2017-06 du 29 septembre 2017 vise à vulgariser ladite loi qui n’est connue, ni de la population, ni des personnes en situation de handicap. Pour la communicatrice, cette loi a pour objet de protéger, de promouvoir et d’assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales aux personnes handicapées afin de garantir le respect de leur dignité intrinsèque et leur pleine participation à la vie sociale. Toujours pour Blandine Anoumou, l’un des principes de cette loi est le respect du développement des capacités de l’enfant handicapé et le respect du droit des enfants handicapés à préserver leur identité. Parlant de ce que prévoit la loi n°2017-06 du 29 septembre 2017, la communicatrice a précisé qu’en termes de prévention médicale, les personnes handicapées ont droit aux visites médicales prénuptiales, prénatales et post-natales tandis qu’en terme de prévention sociale, l’Etat et les collectivités territoriales décentralisées doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir tous types de handicap. Par ailleurs, abordant les innovations de cette loi, Blandine Anoumou a fait savoir que la personne handicapée bénéficie entre autres d’un accompagnement psycho-social, d’une réadaptation et d’une rééducation fonctionnelle. Toujours selon les dispositions de la loi, le rejet de candidature d’une personne handicapée du fait de son handicap à un emploi public ou privé qui lui est accessible et toute publication d’offre d’emploi qui comporte des critères discriminatoires préjudiciables aux personnes handicapées, est punie d’une amende de cinq cent mille ( 500 000) francs à deux millions ( 2 000 000) francs CFA. Participant à la séance, le porte-parole des personnes handicapées de la commune d’Aplahoué, Aubin Mintchi, a avoué être ignorant de l’existence d’une telle loi en leur faveur et déclaré être informé des démarches à mener en cas de brimade de leurs droits.