Les dix engagements du Bloc républicain
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Le peuple béninois est appelé à se rendre aux urnes le dimanche 17 mai 2020 pour renouveler les 77 conseils municipaux et communaux de notre pays. C’est un rendez-vous crucial pour le devenir du Bénin et un tournant décisif pour le développement de nos communes. Après vingt ans de tâtonnement, il est désormais temps que nos communes prennent leur envol et se positionnent définitivement sur la voie du développement. C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’engagement du Bloc républicain, parti créé depuis décembre 2018, soutenant l’action gouvernementale et qui s’engage dans la campagne de ces élections.
Notre vision et nos valeurs
Le Bloc républicain est un parti qui prône le libéralisme économique. Notre vision est de mettre l’homme au cœur du développement en suscitant en chaque Béninois, ses potentialités, en promouvant son mérite et toutes initiatives de création de la richesse. Autrement dit, le Br veut donner à chaque citoyen les moyens d’assurer par lui-même ses besoins fondamentaux. Cela se résume à l’allégorie suivante : « Apprendre à pêcher au lieu de donner du poisson».
1. La démocratie et le développement local
A ce niveau, l’élu républicain s’engage à faire du Conseil communal et municipal, un outil de modernisation de nos mairies, un espace de développement et de démocratie réelle. Il a l’obligation d’associer toutes les sensibilités politiques à la gestion de nos mairies et faire prendre les décisions majeures par le plus grand nombre de conseillers. Son rôle sera de donner un nouvel élan au Conseil communal et municipal à travers : i) une bonne gouvernance,ii) la modernisation de l’administration communale et municipale iii), l’amélioration des services publics aux populations et iv) l’amélioration des ratios des services de base à savoir l’eau, l’école, les centres de santé, l’énergie, etc.
2. La liberté
Les élus républicains s’engagent à promouvoir les libertés individuelles et collectives. Ils doivent créer des espaces où les populations pourront s’exprimer librement, donner leur avis sur la gestion de la commune et dire leurs préoccupations. En droite ligne du libéralisme économique défendu par le parti Bloc républicain, ses élus doivent promouvoir l’entrepreneuriat local dans un cadre de libre concurrence.
3. L’exemplarité
Les élus républicains prennent l’engagement de s’illustrer au quotidien par une probité sans faille, et donc à s’interdire entre autres tout risque de conflit d’intérêts et de passe-droit. De même, le Bloc républicain établira une plateforme de suivi-évaluation des critères de bonne gestion et fera des mairies sous sa gestion, des modèles de gouvernance locale.
4. L’esprit d’équipe
Rien de grand ne se réalise dans l’autarcie et dans l’exclusion. C’est fort de cette conviction que les futurs élus communaux du Bloc républicain s’engagent à cultiver le jeu collectif dans l’exercice de leurs fonctions et dans les délégations de pouvoir. Ils se doivent de fédérer toutes les énergies du conseil communal autour du développement de la commune. Les conseillers des autres partis seront aussi associés aux prises de décision. Cela participe de son devoir d’entretenir une vie communale saine et une franche collaboration constructive avec tous les acteurs du développement local.
5. La transparence dans la vie publique
Les élus républicains s’engagent à promouvoir l’éthique et la moralisation de la vie publique communale. Ceci passe par la lisibilité et la transparence des délibérations du conseil communal. Il doit veiller à une bonne orientation des ressources et à la qualité des dépenses. Il a pour obligation de mettre en œuvre le contrôle citoyen à travers la fiche d’évaluation citoyenne.
6. La promotion du genre
Avant d’être un engagement de l’élu, ceci est d’abord un engagement statutaire du parti Bloc républicain. L’élu républicain se doit donc de le mettre en œuvre en promouvant des projets innovants et intégrateurs qui concourent à l’autonomisation des femmes. Il doit préserver les personnes handicapées sociales, les personnes du troisième âge et l’enfance malheureuse. Il doit lutter contre toute forme de discrimination.
7. La jeunesse et les formations
La jeunesse doit être au cœur de l’action de nos communes. C’est pourquoi, les élus républicains s’engagent à créer une plateforme sociale pour apporter une réponse aux attentes de la jeunesse ; élargir les perspectives de formation, de pré insertion et d’insertion des jeunes ; faciliter l’accès à la terre et aux petits équipements agricoles; aider à la mise en place de la maison de l’artisan ; soutenir les actions de promotion du sport et des loisirs ; instaurer la journée de l’excellence, tant au niveau scolaire, sportif qu’artisanal ; mettre en place un mécanisme d’appui à l’installation sur les lieux de formation, des jeunes désireux de se faire former, notamment dans des filières techniques et professionnelles.
8. La nécessité de poursuivre les actions du gouvernement
Au niveau du Bloc républicain, les futurs élus s’engagent à maintenir leur soutien franc aux réformes politiques, économiques et institutionnelles engagées par le président de la République, Patrice Talon. En effet, le Bloc républicain est un parti de la mouvance et accompagne donc les actions de développement du chef de l’Etat et de son gouvernement.
9. La promotion des initiatives locales et d’intercommunalité
Les élus républicains s’engagent à travailler en collaboration avec les élus des autres communes du Bloc républicain, à la mise en place du cadre de mutualisation des expériences, de partage de bonnes pratiques et de solidarité intercommunale.
10. Le développement de l’économie locale
Au sein du Br, les futurs élus s’engagent à créer les conditions d’émergence des entreprises locales de prestation des services agricoles et artisanales. Ils devront créer une dynamique locale en intégrant la diaspora et les personnes de bonne volonté dans les projets de construction d’infrastructures à travers un mécanisme de partenariat public-privé communal.
Faisons le choix du cheval gagnant
Voter pour le Bloc républicain, c’est doter nos communes d’une administration moderne et performante.Pour ce faire, il suffit de choisir le logo du cheval cabré blanc sur fond vert placé en pole position au-dessus des autres logos sur le bulletin de vote. Faire le bon choix le 17 mai 2020, c’est accorder son vote au Bloc républicain, un parti qui prend des engagements devant vous, qui compte les tenir et qui se soumet à votre jugement une fois à l’œuvre. Donnez donc une chance réelle de décollage à nos communes qui en ont tant besoin. Et le Br est aujourd’hui le choix qui nous garantit cet avenir radieux pour nous, pour nos communautés, pour le Bénin. Votez Bloc républicain
Message de la présidente de l’Udbn
Mesdames, Messieurs Bonjour !
Chers compatriotes !
L’UDBN a l’honneur, après tirage au sort, d’ouvrir la campagne électorale médiatique. C’est un signe qui ne trompe pas ! C’est un signe qui annonce la bonne moisson !
Je voudrais, à l’entame de ce message, exprimer mon soutien et celui du parti UDBN, à tous les concitoyens, sur toute l’étendue du territoire national. En ces moments difficiles de lutte contre l’ennemi commun et invisible qu’est le Coronavirus, nous nous devons de faire montre de solidarité. Je dois dire que je suis fier de nos militants et de la population béninoise en général, pour les efforts consentis par les uns et les autres pour respecter les restrictions décidées par les autorités et les mesures-barrières recommandées. Notre fois est inébranlable que, grâce aux diligences faites par les autorités, les efforts conjugués de nous tous, et avec la grâce divine, notre pays arrivera à bout de ce virus qui change et complique complètement notre vie communautaire.
Chers militantes et Militants UDBN.
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Vaillants soldats et Braves Amazones !
L’heure a sonné ! Oui, l’heure a sonné !
L’heure a sonné de gérer nos collectivités locales autrement !
L’heure a sonné pour faire régner la bonne gouvernance dans nos communes.
L’heure a sonné pour que les femmes et les jeunes puissent assurer la bonne relève de la gouvernance locale.
Depuis l’avènement du régime de la rupture, avec à sa tête, le Président Patrice Talon, l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau a pris le pari de jouer pleinement sa partition pour la réalisation de cette vision, cette noble vision.
Les présentes élections communales et municipales constituent une occasion importance pour amorcer ce nouveau départ, cette nouvelle dynamique !
Bon nombre de nos communes sont mal gérées. Et il faut agir ! Agir ici et maintenant pour qu’il ne soit pas trop tard.
Pour y arriver, il faut des femmes et des hommes de qualité. Des femmes et des hommes aux compétences avérées. Car, après plus de deux décennies d’expérimentation, le processus de décentralisation ne peut plus admettre des cas de gouvernance approximative et les pratiques de corruption et de dilapidation des ressources locales.
Nous venons, en ce début de campagne électorale, vous assurer que ces femmes et hommes recherchés pour le vrai décollage de nos communes se trouvent au sein de la famille politique UDBN. Ils sont positionnés dans les 77 communes du Bénin, dans les 5….arrondissements du Bénin.
Vous les entendrez tout au long de cette campagne électorale. Une campagne électorale qui sera essentiellement médiatique. Vous n’aurez qu’à prendre les rendez-vous de la radio de votre localité pour avoir davantage de raisons de faire le bon choix, le choix du maïs.
Regardez bien le logo de votre parti. C’est le meilleur que vous verrez sur le bulletin unique. Regardez bien, vous verrez que c’est le maïs, le mais nourricier au cœur du Bénin. Existe-t-il un seul Béninois qui peut ne pas aimer le mais dans sa maison ? Sous toutes les formes de transformations, le mais demeure indispensable.
Le 17 Mai 2020, le choix ne devrait pas être compliqué pour vous ! Le geste utile pour sauver nos communes, c’est le mais au cœur de la carte du
Bénin. Le bon choix c’est l’UDBN; l’UDBN, le seul parti présidé par une femme aujourd’hui en République du Bénin.
Je suis bien entourée d’autres femmes valeureuses, de vraies amazones !
Notre bataille pour l’affirmation et l’essor du leadership féminin n’est pas contre les hommes ou pour les exclure. Il est simplement temps de faire confiance à la femme ! La femme béninoise est compétente ! La femme béninoise est digne !
Je lance un vibrant appel à toutes les femmes de ce pays ! Donnons-nous la main et nous allons engranger plus de victoires. Votons tous UDBN !
Voter UDBN, c’est également le geste utile que tous les jeunes sont appelés à faire le 17 Mai prochain. Chers jeunes, l’UDBN a décidé de vous donner la chance de cesser d’être des spectateurs de votre vie pour en devenir les acteurs directs !
Scrutez bien la liste de l’UDBN dans tous les arrondissements : vous verrez que c’est l’UDBN qui a position né plus de femmes et plus de jeunes ! Mieux, contre vents et marrées, le comité de sélection a donné les places de choix aux femmes et jeunes !
L’essentiel est fait ! A vous de jouer la bonne carte le 17 Mai prochain !
Votons tous UDBN !
Merci.
Message des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe)
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Béninoises, Béninois,
Militantes, militants et sympathisants du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe),
Mes chers compatriotes,
Je voudrais à l’entame de ce message vous remercier du fond du cœur, vous qui avez travaillé avec acharnement pour la survie de notre parti et surtout pour avoir réussi à le faire compter dans le rang des partis autorisés à compétir dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai 2020
Faudra-t-il encore le rappeler, notre parti Forces cauris pour un Bénin émergent est un parti de l’opposition au régime de la Rupture depuis avril 2016. C’est un parti du peuple qui travaille pour le peuple et sa vision est la prospérité partagée.
Chers compatriotes, comme nous le savons tous, les élections communales et municipales sont prévues pour le 17 mai 2020. Malgré la menace de la maladie du coronavirus, ces élections se tiendront sans aucun doute.
Notre formation politique Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) sera aussi incontestablement présente à ces élections.
Les élections du 17 mai 2020 constituent pour nous un enjeu majeur. En effet, depuis l’avènement du régime de la Rupture, c’est la première occasion qui est donnée à l’opposition d’aller au contact de la population et de partager le jugement qu’elle porte sur la gouvernance de notre pays. Ces élections permettront de désigner des élus municipaux et communaux pour un mandat de 6 ans et à ce titre, ils auront la responsabilité de parrainer les candidats aux élections présidentielles de 2021 et de 2026 suivant les nouvelles lois de la République. L’opposition ayant été exclue des élections législatives passées, sa participation à ces élections municipales et communales nous offre la seule opportunité de présenter un candidat aux élections présidentielles de 2021. Par ailleurs, la gestion de nos communes touche directement la population et à ce titre ne saurait être laissée aux seuls partis de la mouvance présidentielle. L’opposition a donc le devoir de faire valoir ses idéaux qui privilégient l’épanouissement de l’homme. Soulignons que depuis l’avènement du régime de la Rupture, la Décentralisation est mise à l’épreuve et nécessite l’implication des hommes nouveaux pour œuvrer à sa restauration.
Au regard de tout ce qui précède, l’opposition doit être portée par les uns et les autres en vue du développement harmonieux de notre pays, de sa stabilité et de sa paix. Notre engagement dans ce processus électoral est un acte patriotique qui vise avant tout la consolidation de nos acquis démocratiques et la cohésion nationale.
C’est pourquoi, chacun de nous doit travailler partout à faire participer le plus grand nombre de nos compatriotes à ces élections communales et municipales du 17 mai 2020.
Militantes et militants Fcbe, mes chers compatriotes, le Parti Forces cauris pour un Bénin émergent n’est et ne saurait être un troisième bloc de la mouvance. Nous avons décidé d’œuvrer pour la restauration de notre démocratie. Et, la seule alternative crédible pour y arriver face à un président démocratiquement élu, ce sont les urnes.
Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) vous rappelle que la meurtrière maladie du coronavirus est présente dans notre pays. Nous devons tous contribuer à la lutte contre sa propagation en respectant les mesures de prévention recommandées. Il y va de la santé de chacun et de tous. Toutefois, les mesures annoncées par la Cena nous rassurent et permettront de garantir la sécurité sanitaire le jour du scrutin sur toute l’étendue du territoire national.
Béninoises et Béninois, chers compatriotes, le choix qui s’impose à nous tous est le vote pour l’opposition représentée par le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).
Tous pour les communales du 17 mai 2020.
Votons tous massivement Fcbe
Vive la Fcbe !
Vive la démocratie !
Vive le peuple libre et démocratique !
Vive le Bénin !
Je vous remercie.
Message du Parti du Renouveau Démocratique ‘‘Le Prd est bel et bien là’’
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Ni rancune, ni revanche. Rien que la conformité aux textes de la République. La participation du Parti du Renouveau Démocratique (Prd) aux élections municipales de mai 2020 tient avant tout au principe sacro-saint de l’attachement à la légalité. Trente ans que dure cette posture inculquée dès les aurores du renouveau démocratique en 1990 sous le leadership de son président Adrien Houngbédji. Telle une ritournelle, la paix et l’humanisme ont toujours guidé les pas du militantisme Tchoco-Tchoco. Bien qu’étant le premier enregistré au lendemain de la conférence nationale, le Prd a survécu à toutes les tempêtes pour être aujourd’hui le seul vieux parti encore en activité au Bénin.
Nous voici donc en campagne pour les élections communales de 2020 avec la fierté d’assumer nos choix politiques, notamment le soutien sans faille aux actions du président Patrice Talon. Le douloureux souvenir de l’absence aux législatives de 2019 est désormais derrière les militantes, militants et sympathisants du Prd. Jamais, cet incident de parcours n’a constitué un obstacle insurmontable surtout pour ces derniers, toujours en alerte, lorsqu’il s’agit de défendre la maison arc-en-ciel. Aucune équivoque donc, le Prd va animer à sa manière la campagne des communales 2020 comme elle l’a toujours fait à chacune des élections organisées au Bénin depuis 30 ans à l’exception de l’intermède des législatives 2019 évoquées tantôt. Fiers et galvanisés, ils le sont, les militants, militantes et sympathisants Tchoco-Tchoco qui retrouvent leur logo sur le bulletin unique du scrutin du 17 mai prochain et flottant au vent dans toutes les rues du pays comme pour dire à l’opinion nationale et internationale: » nous sommes de retour ».
Le secrétaire général
Falilou AKADIRI
Message du président de l’Union progressiste
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Mes chers compatriotes !
La pandémie de la Covid-19 qui secoue le monde entier nous oblige à engager cette campagne électorale comme notre pays n’en a jamais connu. Adolescent, j’ai eu à vivre des épidémies, certes de moindre ampleur. L’une des leçons que je peux tirer de ce souvenir lointain, c’est que seule la discipline permet de s’en sortir. Le gouvernement, qui heureusement gère cette crise avec sérénité et maîtrise, nous y invite tous les jours. Pour avoir respecté ses consignes, nous connaissons moins de personnes infectées que d’autres pays et nous pouvons même espérer nous en sortir assez rapidement. Restons donc disciplinés !
C’est ce qui nous autorise à aller choisir, le 17 mai, les conseillers de la 4e mandature de l’ère de la décentralisation, sans grande inquiétude. D’expérience, nous savons que cette consultation concerne notre vie de tous les jours. Chacun de nous vit dans une commune et connait par conséquent l’intérêt de la décentralisation du pouvoir d’Etat.
Bien que les trois premières mandatures n’aient pas comblé entièrement nos espoirs, elles nous ont permis de réaliser tout de même quelques progrès. Soyons indulgents envers ces pionniers qui ont ouvert le chemin avec beaucoup d’enthousiasme et autant de naïveté. Certains d’entre eux n’ont pas compris la finalité de la démarche. Ils ont hérité des sous-préfets d’autrefois et ont maintenu leurs méthodes administratives de conduite des affaires publiques, sans une implication réelle des populations.
Portons cependant au crédit de beaucoup d’entre eux la construction des infrastructures indispensables à une bonne administration de la cité : hôtels de ville et bureaux d’arrondissement et la mise en place des services nécessaires à la satisfaction des besoins des populations. Tous ont construit des salles de classe, aménagé des points d’eau et accompagné les plus démunis à des moments donnés. Malheureusement, quelques-uns n’ont retenu de la décentralisation que la déconcentration de la corruption et ont eu bon appétit lors de l’utilisation des ressources du Fadec pour la mise en place des équipements sociaux.
Mais globalement, même avec leurs cortèges d’erreurs dans la prise de certaines décisions, de scandales financiers dans quelques cas et de relatives réussites par endroits, il nous faut reconnaitre que les trois mandatures ont ancré définitivement la décentralisation dans l’organisation des pouvoirs publics dans notre pays. N’oublions pas qu’il avait fallu sept ans de débat pour convaincre les uns et les autres et parvenir au vote des lois qui l’ont instaurée.
Aujourd’hui, les populations attribuent souvent les bienfaits de la décentralisation aux seuls élus tout en continuant de s’interroger pour ce qui les concerne. Or l’analyse des budgets des communes révèle la prépondérance des dépenses de fonctionnement alors même que tous les élus locaux et communaux se plaignent de ne pas avoir assez et régulièrement de primes. Le personnel pléthorique, au profil peu adapté, bien que mal payés, pèsent lourdement sur le budget des communes. L’augmentation récente de l’effectif des membres des Conseils communaux n’est pas de nature à diminuer les dépenses de fonctionnement si bien que les investissements ne sont financés que par les transferts de l’Etat Central et des partenaires étrangers.
Cette situation nous a conduits, à l’Union Progressiste, à faire une évaluation courageuse de notre parcours durant ces dix-sept dernières années, non pour un retour à un centralisme dont nous connaissons les limites, mais surtout pour donner un nouveau souffle à une expérience dont dépend le véritable développement durable. Nous en avons déduit la nécessité de saisir les opportunités qu’offre la quatrième mandature pour ouvrir une ère nouvelle : celle de la démocratie avancée et de la responsabilité assumée.
Du reste, le contexte national fournit tous les éléments d’une transformation sociale profonde au profit de nos populations. La mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement a modifié favorablement l’environnement au plan physique, organisationnel et politique. A titre d’exemples, l’aménagement du territoire a doté notre pays d’un nouveau réseau routier qui désenclave des régions entières. Cela peut faciliter l’évacuation du maïs, de l’igname, du sorgho, des oignons, du coton, de l’anacarde et permettre aux producteurs de mieux vivre si les communes raccordent des pistes rurales et les entretiennent. Bientôt, toute notre population aura accès à l’eau potable. Cela durera le temps d’une bonne gestion des points d’eau par les communes. L’extension des cantines scolaires améliore les chances de réussite des enfants des couches sociales démunies. Cela durera le temps de la vigilance des communes et des parents d’élèves. De nouveaux marchés de quartier en construction donneront satisfaction à leurs usagers tant que les communes en assureront une gestion transparente.
Je pourrais continuer par les importants aménagements des principales villes, l’assainissement des chefs-lieux de communes, la fourniture d’Internet, la simplification de l’accès à l’administration, la mise à disposition des engrais et des insecticides, le microcrédit pour la production, l’électrification dans les centres secondaires, la gestion des écoles et des centres de santé et leurs mutuelles; bref toutes choses dont la durée de vie et les performances dépendent de la qualité des élus communaux.
L’Union progressiste est persuadé que l’absence d’encadrement politique et d’orientation claire ont été parmi les causes des errements passés. Jusqu’à présent, les maires et les chefs d’arrondissement ne reçoivent aucune directive politique précise lors de leur prise de fonction ni durant l’exercice de leur mandat. Il en sera autrement désormais parce que les élus de l’Union progressiste seront les porte- drapeaux d’une organisation politique puissante, bénéficiaire d’une remarquable somme d’expériences.
Voilà pourquoi l’Union progressiste a non seulement mis un soin particulier à choisir ses candidats, mais s’est surtout préparé à former ses élus et à les encadrer. L’Ecole du Parti, la Ligue des élus du parti, la disponibilité des experts et des personnes d’expérience qui travaillent dans différentes commissions techniques serviront d’appui aux mairies pour garantir la transparence, l’efficacité et l’obligation de rendre réellement compte. Cela y va de la crédibilité du parti, de ses dirigeants, de ses élus et de l’avenir de notre pays.
L’Union progressiste s’est fixé deux objectifs essentiels :
• Développer l’économie locale pour la création de l’emploi et des revenus
• Conclure des contrats avec l’Etat central et des partenariats avec les organisations professionnelles et des entrepreneurs privés en matière de gestion.
Pour l’Union progressiste, la lutte contre la pauvreté passe d’abord et avant tout par le fait de rendre les citoyens individuels et les ménages capables de travailler et d’accroître leurs revenus, capables de gérer au mieux leurs ressources et capables de tirer le meilleur profit des programmes et mesures du gouvernement. Par exemple les points Internet communaux éviteront la mévente du gari ou des produits vivriers dans des communes alors qu’il y a pénurie dans d’autres. Chacun comprend alors la proposition de l’Union progressiste de faire d’une Direction de l’économie locale et de l’emploi le principal pôle d’action dans chaque mairie dont elle aura la charge politique.
L’expérience des communes du Grand Nokoué souligne tout l’intérêt qu’il y a à assoir les relations avec l’Etat central sur des contrats. Voyez comment ces villes sont devenues subitement propres, agréables à vivre. Voyez également combien il est difficile de gérer des points d’eau ou des réseaux d’électricité. Dans tous ces domaines, l’Union progressiste accompagnera ses élus dans la conclusion de partenariats avec les opérateurs privés (fournisseurs d’accès internet et d’énergie, organisations professionnelles de producteurs agricoles, d’artisans, de commerçants, etc.).
L’Union progressiste veut donner à chacun, là où il se trouve, la possibilité de s’épanouir grâce à son travail et ses revenus.
L’Union progressiste compte sur la mobilisation de tous pour rendre la vie agréable dans toutes les communes de notre pays.
L’Union progressiste rendra compte régulièrement, par ses élus, de la mise en œuvre du mandat que vous lui donnerez le 17 mai prochain.
L’Union progressiste veut œuvrer pour que ses élus soient, eux aussi, portés en triomphe à la fin de leur mandat.
Aidez-nous à réussir notre pari !
Votez Union progressiste !.