Indice de perception de la corruption : Le Bénin 72è sur 180 avec un score moyen de 43/100

Transparency international a rendu public son rapport sur l’indice de perception de la corruption dans 180 pays du monde en 2022. Le Bénin connait un nouveau bond d’une place et figure au nombre des pays ayant réuni la moyenne de 43 points définie par l’ONG.
Bidossessi WANOU
43 points en 2022 contre 42 l’année précédente. Le Bénin fait un pas dans la lutte contre la corruption, selon Transparency international. Le pays est classé désormais 72è rang sur 180 au plan mondial. Ainsi, le pays amorce un nouveau bond après une période de stagnation entre 2018 et 2020. En 2018 le Bénin avait réuni 40 points, 41 en 2019 tout comme en 2020 (41 points). Et pourtant dès 2016, une ascension avait été observée avant cette stagnation. Sur la période allant de 2016 à 2022, les efforts demeurent cependant perceptibles car, de 36 points, le pays est passé à 43 sur 100 pour cette édition 2022. Ce rapport vient attester des efforts du gouvernement qui lutte contre la corruption. L’impunité s’observe de moins en moins même si ce n’est pas encore ce que certains auraient souhaité. En général, en dépit des efforts consacrés et des résultats engrangés par quelques pays, 155 pays n’ont fait aucun progrès significatif dans la lutte contre la corruption et s’enfoncent même depuis 2012. Ainsi, malgré les nombreux gains durement acquis, l’IPC 2022 montre que l’ampleur de la corruption est énorme : la moyenne reste inchangée avec un score de 43 sur 100 pour la onzième année consécutive. Aussi, plus des deux tiers des pays (68 %) obtiennent un score inférieur à 50. Dans ce classement, le Danemark prend la tête avec un score de 90% suivi de la Finlande, deuxième avec 80 points. La Somalie tient la queue, classée au 180è rang avec 12 points. L’IPC classe 180 pays et territoires à travers le monde en fonction de leurs niveaux perçus de corruption dans le secteur public, sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). Aussi, 26 pays sont tombés à leurs scores les plus bas à ce jour. Face à la situation, l’évaluateur, Transparency international a fait quatre recommandations : renforcer les contrôles et équilibres, et promouvoir la séparation des pouvoirs ; partager des informations et défendre le droit d’y accéder; limiter l’influence privée en réglementer le lobbying et promouvoir le libre accès aux postes de prise de décision et enfin, combattre la corruption transnationale.