Pour atteindre les résultats escomptés en matière de commerce intra-africain, la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) mise sur la formation des acteurs des différents pays membres. Les inscriptions pour son programme de formation au profit des cadres africains viennent d’être lancées.
S.T.
Alors que l’Afrique avance vers la mise en œuvre complète de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), il est crucial de développer les compétences et les capacités nécessaires pour les activités industrielles locales afin de permettre aux entreprises de profiter de ce marché commun. La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), par le biais de sa Trade Intelligence Solutions, une entité créée pour surmonter l’un des obstacles au commerce intra-africain, a ouvert les inscriptions pour une formation sur les implications commerciales de la ZLECAf pour les entreprises africaines et les opportunités de marché. Cette formation, axée sur le renforcement des capacités, vise à aider les entreprises africaines à exploiter les opportunités offertes par la ZLECAf. Elle abordera des thématiques telles que le paysage régional du commerce et de l’intégration en Afrique, l’environnement commercial favorable et les instruments opérationnels, l’initiative commerciale guidée, la stratégie commerciale de la ZLECAf, et les chaînes de valeur régionales, entre autres.
Qui peut participer à cette formation ?
Le programme est destiné aux dirigeants d’entreprises africaines et aux acteurs impliqués dans le commerce international en Afrique. Cela inclut les responsables des exportations et des importations, les responsables du développement commercial, les professionnels des chambres de commerce ou des syndicats/associations industrielles, les employés de l’État dans les ministères du Commerce et de l’Industrie, les cadres supérieurs des entreprises africaines, ainsi que les dirigeants de banque. La formation sera organisée en partenariat avec le Secrétariat de la ZLECAf et l’Université américaine du Caire, du 9 au 13 septembre 2024, au Caire, en Égypte. Selon Tsotetsi Makong, responsable du renforcement des capacités et de l’assistance technique au Secrétariat de la ZLECAf, « investir dans le renforcement des capacités des entreprises et des PME permettra de mobiliser les investissements nationaux et de réduire les déficits avec les marchés des pays tiers, prouvant ainsi que la ZLECAf est l’instrument le plus important pour réduire les risques auxquels le continent africain est exposé en matière d’investissements ».
Dans un rapport publié par le World Economic Forum, quatre secteurs offrent d’énormes opportunités aux investisseurs intéressés par la ZLECAf. Il s’agit de l’industrie automobile, l’agriculture & l’agro-industrie, l’industrie pharmaceutique ainsi que les transports & logistique.
