Le commerce illicite du tabac comporte des menaces pour la sécurité des Etats. Il importe donc de lutter contre la commercialisation et la transaction dudit produit sur le continent. Cela nécessite des aptitudes et c’est pour permettre aux agents commis à la lutte d’aboutir à des résultats probants qu’il a été initié à leur profit, un atelier sur la lutte contre le commerce illicite de cigarettes en Afrique de l’Ouest. Il a été ouvert hier lundi 28 février 2022 à Cotonou.
Bidossessi WANOU
Le marché illicite du tabac représente une (1) cigarette sur 10 vendues et consommées dans le monde selon la communauté douanière internationale. Durant les trois dernières années, la contrebande a fait perdre près de 108 milliards de francs CFA sur les recettes des États en Afrique de l’Ouest. Il s’avère donc impérieux d’affronter le phénomène pour le mieux-être des économies de la Zone. Dans ce cadre ; les acteurs de la chaîne sécuritaire ont un rôle important à jouer. C’est pourquoi, Après la session de Parakou et celle d’Abomey, le séminaire de Cotonou mobilise les Magistrats du ressort de la Cour d’Appel de Cotonou, les Officiers de Police Judiciaire, les Douaniers, les représentants du ministère de l’industrie et du Commerce pour les entretenir et surtout renforcer leurs capacités d’action dans la lutte contre ce circuit informel de trafic de tabac. Dans son allocution d’ouverture des travaux de l’atelier de renforcement de capacités, » Cet atelier vise à créer un cadre formel de concertation entre les acteurs de la lutte de l’Afrique de l’Ouest et l’industrie légale du tabac afin de définir une stratégie dynamique pour lutter efficacement contre le trafic illicite des produits du tabac. J’attends de cet atelier qui rentre parfaitement dans la vision du Chef de l’État, des recommandations concrètes pour éradiquer ce fléau pour la santé et la quiétude de nos populations « , a fait savoir Régis Madja, Conseiller Technique du Ministre de la Justice chargé des Réformes Institutionnelles. Durant les travaux, les acteurs intervenant dans la lutte notamment les agents de la Police, des douanes et acteurs de la justice commerciale suivront une série de communications pour affûter leurs stratégies, afin de circonscrire davantage le phénomène.