Le marché de vente de friperie est un marché qui enregistre une forte progression depuis quelques mois dans le département de l’Atacora. Cette forte vérité contribue à la rentabilité de cette activité dans le département de l’Atacora
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
Le marché de vente de friperie est un marché qui connait un véritable progrès, tant au niveau des ventes, qu’au niveau du nombre de personnes qui commencent par se lancer dans cette activité lucrative. Cette activité de vente de » Kobo kobo » est tellement appréciée que dans les marchés de Natitingou, Toucountouna, Cobly, Materi, Kouandé, Guilmaro et autres, l’emplacement qui leur est réservé ne fait que s’accroitre au jour le jour, a affirmé, Idrissou Boukari, vendeur de friperie rencontré dans le marché de Toucountouna. Dans le même ordre d’idée, un autre vendeur de friperie rencontré à Natitingou affirme que la vente de friperie est une activité rentable, car l’on arrive parfois à doubler les revenus dans cette activité. » En général, moi je commande la balle de friperie à Cotonou. Cela dépend des prix. Parfois c’est à bon prix, parfois ce n’est pas trop bon. Et une fois arrivé, je trie, je les lave, je les sèches, je les emballe pour aller les vendre le jour du marché. Franchement, cette activité est très intéressante, puisque cela me permet de prendre en charge mes enfants et me permet de régler mes problèmes personnels » a-t-il précisé. En tout cas, sur le terrain, le constat est là: l’espace réservé pour la vente de friperie dans les marchés ne fait que s’accroitre. Cet état de chose témoigne de ce que le nombre de personnes qui mènent cette activité ne font que s’accroitre au fur et à mesure.
Les facteurs conduisant à cette rentabilité
Les facteurs qui conduisent à cette progression de la vente de friperie sont liées prioritairement à la rurbanisation. En effet, les communes de l’Atacora disposent de nombreuses localités rurales qui regorgent de populations ayant un goût particulier pour ces friperies, a déclaré Moussa Mikaila, spécialiste de l’économie de marché, qui fréquente les marches de l’Atacora. Selon lui, la vente de friperie est en hausse à cause des populations rurales qui ont un got effréné pour ce type de produits vestimentaires, a ajouté Moussa Mikaila. » Quand on observe les personnes qui viennent acheter les friperies, on constate aisément que ce sont les paysans en provenance des villages reculés. Pour un villageois du trefonds de l’Atacora, venir à Natitingou et trouver des friperies, à vil prix, et moins cher, est une grosse aubaine à ne pas laisser du tout » a t il complété. Un tour dans les autres marchés à Tanguiéta, Kouandé, Toucountouna et c’est la même chose: un fort intérêt des friperies par les paysans, les ruraux et surtout les populations en provenance des zones difficiles d’accès. Espérons que cette activité puisse connaitre encore un peu plus de succès dans les marchés de l’Atacora.