Campagne de commercialisation 2022-2023 : 190 FCFA/kg de Soja, ouverture du marché le 24 novembre

(Dernière campagne avant l’interdiction d’exportation)
Au nombre des décisions prises en conseil des ministres hier mercredi 16 novembre 2022, les modalités et conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2022-2023 du soja.
Bidossessi WANOU
190 FCFA/kg prix plancher, c’est ce que coûtera le Soja chez les producteurs béninois pour la campagne de commercialisation 2022-2023. Ainsi en a décidé le conseil des ministres d’hier mercredi 2022 en respect de la volonté et des suggestions des acteurs ou producteurs. « Elle se déroulera sur la base d’un prix plancher d’achat au producteur fixé à 190 FCFA/kg, pour tenir compte des recommandations des acteurs », lit-on dans le communiqué final du Conseil des ministres qui a exhorté les producteurs au respect des bonnes pratiques afin de garantir la qualité des produits. Ladite campagne de commercialisation s’ouvrira le 24 novembre 2022 dans la commune de Bantè et s’achèvera le 30 juin 2023. Les ministres concernés ont été invités à veiller à l’application de la réglementation pour l’exportation des produits au cours de cette campagne, une campagne de transition, avant l’entrée en vigueur de l’interdiction d’exportation des graines de soja non transformées à compter du 1er avril 2024.
Une Société Civile Immobilière au port de Cotonou
Le conseil des ministres a décidé de la création d’une Société Civile Immobilière au port autonome de Cotonou. C’est dans le cadre des travaux de construction du Centre des Affaires Maritimes, prévu au Programme d’action du gouvernement (PAG). Ladite société vise à accueillir l’ensemble des opérateurs portuaires dans un cadre moderne, fonctionnel et adapté à leurs besoins. La société à créer devrait favoriser ou améliorer la fluidité des opérations portuaires et la célérité d’enlèvement des marchandises ; regrouper sur un même site tous les acteurs opérant dans l’import-export sur la plateforme portuaire et créer un cadre de travail plus convenable pour l’ensemble des intervenants ; désengorger le port de Cotonou et gagner de l’espace dans l’enceinte portuaire et enfin, accroître les capacités opérationnelles des terminaux.