Dans l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (Uemoa) la production d’arachides pour la campagne 2017-2018 du Bénin a augmenté de 7,8%.
Le volume d’arachide produit dans l’espace Uemoa s’est établi à 3.182.639 tonnes, soit une augmentation de 10,4%, imputable essentiellement au Sénégal (+42,4%), principal producteur de l’Union, ainsi qu’à la Guinée-Bissau (+15,0%), au Bénin (+7,8%) et à la Côte d’Ivoire (+6,3%). C’est ce qu’indique le rapport sur la politique monétaire dans l’Union monétaire Ouest Africaine(Umoa) de juin 2018 de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Des résultats obtenus, le Bénin occupe la troisième place dans la sous région. Les performances béninoises sont imputables d’une part à la pluviométrie de la campagne agricole et d’autre part à la relance des paysans dans leur production. En effet, au Bénin, tout en étant le premier réservoir d’emplois, le secteur agricole constitue également la principale source de création de la richesse économique du Bénin. Plus de 60% des actifs masculins et 35,9% des actifs féminins réellement occupés exercent une profession agricole. Le rapport sur la politique monétaire dans l’Union monétaire Ouest Africaine(Umoa) de juin 2018 de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) indique qu’au cours de la campagne agricole 2017-2018, qu’une importante quantité des produits agricoles ont été exportés sur le marché international. Au titre des principales cultures d’exportation, les dernières estimations de la campagne agricole font état d’une hausse de la production de l’ensemble des spéculations, à l’exception du café. Ces résultats confirment globalement les tendances indiquées dans le rapport du mois de mars 2018. Au niveau du secteur primaire, la valeur ajoutée brute s’est accrue de 4,0% en glissement annuel au cours du trimestre sous revue, contre 4,4% un trimestre plus tôt, en lien avec la hausse de la production aussi bien des cultures de rente que celle des produits vivriers dans la plupart des pays côtiers. Les dernières évaluations faites par les Services officiels indiquent une augmentation de la production vivrière de 4,9% au cours de la campagne 2017/2018, contre une estimation de 6,1% indiquée dans le rapport de mars 2018. La révision à la baisse du taux de progression des récoltes est consécutive au repli des productions, notamment au Burkina (-9,6% contre +6,2% précédemment attendu). Elle est également imputable aux performances moindres que prévu au Niger, où la production vivrière initialement attendue en hausse de 7,4%, est demeurée à un niveau quasiment stable. Les contre-performances au Burkina sont dues à l’arrêt précoce des pluies dans certaines zones de production et aux attaques d’insectes nuisibles. En revanche, la campagne agricole a été meilleure que celle initialement attendue au Sénégal et au Togo, où les récoltes ont augmenté respectivement de 31,7% et 2,0%, contre des progressions de 8,0% et 1,0% précédemment annoncées. En référence à la moyenne des cinq précédentes années, la production de la campagne en 2017/2018 progresserait de 17,1%. Par ailleurs, il faut noter que la campagne 2018-2018 s’annonce sous d’autres performances tant du Bénin que des pays de l’Uemoa.
Abdul Wahab ADO