Le Groupe d’action financière (Gafi) a rendu public, ce 28 juin 2024, un rapport sur les pays où la question du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme, de la prolifération des armes légères et des activités connexes ne fait l’objet d’aucune lutte de la part de l’État central.
En effet, selon le nouveau rapport, 12 pays africains figurent sur la liste rouge du Gafi et font l’objet d’une surveillance très sérieuse. Ceci est dû à leurs stratégies insuffisantes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux.
Parmi ces pays, nous retrouvons le Burkina Faso, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Mali, le Mozambique, le Sénégal, la Namibie, le Nigeria, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Ces pays figuraient déjà sur la liste publiée en février 2024.
Cette liste de pays est connue sous le nom de « Liste grise » et recense les pays qui se sont engagés à résoudre rapidement les lacunes identifiées dans des délais convenus, sous la surveillance des transactions suspectes.
Le Groupe d’action financière (Gafi) est aujourd’hui reconnu comme l’organisme mondial de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. Le Gafi travaille principalement sur les méthodes et les tendances, les recommandations, les évaluations mutuelles et les juridictions à haut risque, entre autres.
Comme on peut le constater, le Bénin est un bon élève du Gafi, comme en témoigne son absence dans cette liste grise.
Ange Aristide BYLL