Dans le département du Zou, les candidats ont démarré les compositions, hier lundi 13 juin pour le compte de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) 2022. C’est le centre de composition du Ceg Djidja qui a été choisi par le préfet pour abriter la cérémonie de lancement.
Tôt ce lundi matin, les devantures des centres d’examen grouillent de monde. Candidats, enseignants et parents piaffent d’impatience. Au total 8.325 candidats dont 3689 filles et 4636 garçons, répartis dans 17 centres vont à l’assaut de ce diplôme qui leur ouvre les portes du second cycle. Ils composent dans diverses séries à savoir 5684 en moderne court et 2641 en moderne long. Dans une analyse interprétative, le préfet, Firmin Aimé Kouton a fait observer que l’effectif général a connu une chute par rapport à celui de l’année dernière qui était de 10.970 candidats. Par contre chez les filles on a noté une montée qui s’explique par les réformes engagées dans le secteur de l’éducation à savoir la cantine scolaire depuis le primaire et le vote des lois protégeant les filles à l’école. « Toutes ces mesures prises par le Gouvernement ont favorisé cet accroissement », a-t-il justifié. Le maire de la Commune hôte, Dénis Glégbéto, abonde dans le même sens en faisant remarquer qu’à Djidja ce n’était pas gagné d’avance d’avoir un effectif assez encourageant de filles à cet examen. « Sur 305 candidats, on note la présence de 103 filles, ce qui est à saluer », a souligné l’autorité communale. Mais avant cette analyse, l’autorité préfectorale, accompagnée du maire de la Commune de Djidja, Dénis Glégbéto et des cadres du Ministère de l’enseignement secondaire déployés sur le terrain pour la supervision, a d’abord procédé à une mise en condition des candidats. Le préfet du Zou leur a prodigué quelques sages conseils en les invitant à compter sur leurs propres efforts. « Le BEPC n’est pas différent des devoirs et des autres évaluations auxquels vous êtes soumis en classe. Soyez confiants et travaillez comme si vous étiez dans vos classes », a-t-il laissé entendre. Il a par la suite rappelé aux surveillants de salle la mission qui est la leur et dont l’accomplissement serait le premier facteur de réussite de cet examen. Pour finir, Firmin Aimé Kouton a invité les parents à soutenir les enfants pendant ces trois jours de composition et d’éviter de leur mettre des pressions psychologiques.
Rock Amadji (Correspondant Zou-Collines)