Après la 4ème édition tenue en 2021, la 5ème édition de Benin Investment Forum s’est ouverte le jeudi 23 juin 2022. Occasion pour le Directeur général de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin) de présenter aux participants majoritairement composés d’acteurs du privé, les avantages de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ).
Sylvestre TCHOMAKOU
Avec pour objectifs de « réunir et de mobiliser les acteurs clés du secteur des investissements au Bénin » en vue de mobiliser des fonds pour le financement de projets d’envergure, d’accroître et de diversifier les Investissements Directs Étrangers (IDE), le Benin Investment Forum (BIF 2022) a lieu à Cotonou depuis hier. A ce rendez-vous qui s’étend sur deux jours (23 et 24) et dont le thème est « Bénin, nouvelle frontière des marchés émergeants », les actions en cours pour un Bénin industriel ont été présentées. Principal speaker par rapport à la Zone économique et spéciale de Glo-Djigbé, le Directeur général de la SIPI, Létondji Béhéton, a, dans son intervention, rappelé les objectifs de la GDIZ qui, explique-t-il, est issue d’un partenariat public privé entre ARISE Integrated Industrial Platforms (IIP) et la République du Bénin.
A en croire le DG SIPI, l’ambition à travers la GDIZ est de contribuer à l’industrialisation du Bénin en favorisant la transformation locale des richesses naturelles béninoises (coton, noix de cajou, ananas…) et ainsi maximiser leur potentiel économique. GDIZ a pour objectif la création d’un écosystème vertueux afin de favoriser l’émergence d’entreprises locales, la création d’emplois ainsi que les Investissements Directs Etrangers (IDE) au Bénin. Par ailleurs, saisissant l’occasion, Létondji Béhéton a indiqué qu’à ce jour, 32 contrats d’installations sur le site de la GDIZ sont signés, parmi lesquels une dizaine de sites en construction. Pour convaincre d’avantage les investisseurs de l’ambition du Bénin d’être un hub industriel en matière de transformation locale de ses matières agricoles, l’autorité en charge de l’aménagement de la ZES a rappelé le décret du gouvernement qui interdit l’exportation de la noix brute de cajou béninois à compter du 1er avril 2024 afin de faciliter la transformation locale. A noter que la noix de cajou, 2ème produit d’exportation du Bénin est, assez prisée sur le marché international. L’objectif de cette décision étant de booster la filière. Il est important de rappeler que les travaux au sein de la GDIZ sont exécutés à plus de 90%.