(L’accord de financement du Fida pour le Padaam adopté)
A la faveur de sa séance hebdomadaire du mercredi 13 février 2019, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant transmission à l’Assemblée nationale en vue d’autorisation de ratification de l’accord de financement signé avec le Fida dans le cadre du Projet d’Appui au Développement agricole et à l’Accès aux Marchés (Padaam). Ce projet qui viendra en renfort à la politique agricole dans trois filières agricoles à savoir le riz, le maïs et le manioc, participera également de la lutte contre la pauvreté.
Bidossessi WANOU
Contribuer à la réduction de la pauvreté rurale, à travers la promotion de trois filières agricoles conventionnelles porteuses de croissance à savoir, le riz, le maïs et le manioc afin d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et le quotidien des petits agriculteurs notamment, les femmes et jeunes. C’est l’objectif visé par le gouvernement en adhérent au Projet d’appui au développement agricole et à l’accès aux marchés (Padaam), d’un coût d’environ 60 milliards de francs Cfa. Et c’est dans le souci de mobiliser les ressources financières allouées audit projet que le gouvernement a décidé de solliciter un accord de prêt de 17,475 milliards auprès du Fonds international de développement agricole FIDA dont une moitié en prêt et la seconde moitié en don, le reste du financement étant pris en charge par le Fonds Opep pour le développement international, d’autres institutions financières, le budget national et les bénéficiaires. Au fait, le PADAAM selon les explications du gouvernement, favorisera l’accès des petits exploitants aux intrants et aux services de conseil de qualité ; le développement des infrastructures d’irrigation et l’installation de marchés ; l’appui aux investissements de transformation et de commercialisation et le renforcement de la capacité des organisations professionnelles à fournir des services efficaces à leurs membres. A l’arrivée, plus de 51.000 ménages seront sauvés de la pauvreté avec ce projet dont le processus d’autorisation de ratification de l’accord de prêt pour financement a été entamé juste une semaine après signature, une preuve incontestable du dynamisme du gouvernement et de son Chef et surtout, de leur engagement à soutenir les couches des zones les plus défavorisées, les pauvres paysans et agriculteurs et autres personnes en situation de précarité qui s’investissent néanmoins dans les activités génératrices de revenus. C’est donc un projet à grandes retombées pour les petits exploitants. Mieux, l’octroi dudit financement vient témoigner à nouveau du prestige dont continue par jouir le Bénin auprès des différents partenaires. Enfin, les filières visés au titre du projet à savoir, le riz, le maïs et le manioc confirme de la clairvoyance du gouvernement dans le souci de diversification des filières et du grand souci d’autosuffisance alimentaire sans quoi tout effort de développement est d’emblée hypothéqué.