La dernière visite de travail du président Patrice TALON aux Pays-Bas a été couronnée par la signature d’accords financiers portant sur un montant de plus de 118 milliards de FCFA.
Certes, dans un premier temps, il faut souligner la consistance des ressources ainsi mises à disposition par le Royaume des Pays-Bas, destinées au secteur de l’eau potable (nouvelles installations d’adduction dans les communes de Karimama, Cobly, Gogounou puis renforcement de celles existantes à Natitingou, Toucountouna et Copargo), à l’aménagement et de la reconstruction du port de pêche, ainsi qu’à l’aménagement et la réhabilitation du lac Nokoué et de la lagune de Porto-Novo. Mais ensuite, il faut pouvoir relever que c’est un réel exploit que réalise le président TALON, en ramenant aussi massivement les Pays-Bas dans le secteur de l’eau potable en milieu rural au Bénin. L’on doit se souvenir qu’à son arrivée aux responsabilités en 2016, le pays était blacklisté suite au scandale PPEA 2.
Pour en être là aujourd’hui, il a donc fallu convaincre la partie néerlandaise par les gages de bonne gouvernance, de lutte implacable contre la corruption, et par le sérieux. Toutes choses qui sont reconnues au président Patrice TALON et à son Gouvernement dans la gestion de notre pays. Avant, comme pour tester le régime de la Rupture, les Pays-Bas, après que notre pays avait satisfait au pré requis exigé, ont financé le Programme OmiDelta (secteur eau et assainissement) dès 2018 avec un seuil de tolérance des dépenses inéligibles fixé à 1% au plus pour toutes les dépenses du programme. Ce défi a été relevé avec satisfaction.
Pour y parvenir, il a été procédé au changement de tutelle de la Coordination du Programme OMIDELTA. L’ANAEPMR en a été chargée afin d’impulser le démarrage effectif des activités. Il importe de retenir qu’en observance de la nouvelle gouvernance instaurée dans le secteur et du seuil des dépenses inéligibles relevé à au plus 1% pour toutes les dépenses du Programme, aucun incident n’est intervenu dans la mise en œuvre et dans la gestion de ce financement. Ces mesures et performances découlant de la bonne gouvernance qu’implémente le Gouvernement ont donc permis à notre pays de revenir totalement en grâce auprès du partenaire néerlandais pour être éligible aux présents financements. Il convient donc de retenir qu’en matière de partenariat avec les Pays-Bas dans le domaine de l’eau potable, nous revenons de loin. Que le président TALON a réussi à nettoyer la souillure laissée par le scandale PPEA 2. Que c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour le Bénin auprès des Pays-Bas.