Jusqu’à quelques heures de la célébration du ramadan, ce sont des veillées qui s’observent dans les ateliers de couture à Parakou. Les couturiers de la ville sont débordés et font de bonnes recettes.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou-Alibori).
Même si sur les marchés, contrairement aux années antérieures il y a baisse drastique de la clientèle, les couturiers eux ne se plaignent pas, ils disent tirer leur épingle du jeu. Dans tous les ateliers parcourus, le constat est le même. « Depuis quelques jours, nous dormons après deux heures du matin compte tenu de l’affluence. Chaque client veut entrer en possession de sa tenue avant le jour de la fête si bien que nous sommes obligés de veiller pour satisfaire nos clients car cela n’arrive pas tous les jours », ont confié Boni et maman Mounirou, deux couturiers du quartier Banikanni qui affirment également que cette période leur permet de gagner assez d’argent même si d’autres clients débattent trop le prix. Quelques clients rencontrés ont dit n’avoir pas le choix que de se faire de beaux habits car selon eux c’est une recommandation de l’islam et tout a été mis en œuvre pour satisfaire à cette obligation.