Le défenseur français avait été contrôlé positif en 2016 puis blanchi, le produit incriminé n’étant pas inscrit sur la liste noire.
Plus de trois ans après les faits, Mamadou Sakho continue son combat contre l’Agence mondiale antidopage (AMA). Le défenseur de Crystal Palace, qui avait été contrôlé positif à un brûleur de graisse en mars 2016 et suspendu par l’UEFA, avant d’être blanchi car le produit n’était en réalité pas inscrit sur la liste des produits interdits, réclame la somme de 13 millions de livres (14,5 M€) à l’AMA, rapporte le Guardian ce jeudi. Il considère que cette histoire a provoqué son départ de Liverpool, et a eu des conséquences sur sa carrière.
L’AMA nie être responsable
Suspendu provisoirement 30 jours par les Reds puis l’UEFA après ce contrôle, Sakho n’a pas pu postuler à une place pour l’Euro 2016 avec l’équipe de France. Innocenté par la commission de discipline de l’instance européenne, il n’a jamais retrouvé sa place de titulaire à Liverpool en début de saison suivante. Prêté à Crystal Palace en janvier 2017, il y a signé définitivement ensuite.
« Ses avocats considèrent que la somme de 14,5 millions d’euros correspond à ses pertes de salaire et de valeur personnelle quand il a été contraint de quitter Liverpool », écrit le Guardian. De son côté, l’AMA estime qu’elle n’est pas directement responsable de son transfert, causé par « des problèmes de discipline » et un « clash » avec l’entraîneur Jurgen Klopp.
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