Le Président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), Abdoulaye Diop a été reçu en audience par le chef de l’Etat du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé le lundi 13 mai 2024 à Lomé. Au menu des échanges, la situation économique au sein de l’union.
Bidossessi WANOU
Durant cette audience, le président de la Commission de l’Uemoa a fait au président de la République du Togo,le point de la situation économique dans l’Union. Il s’est évertué à présenter au président Faure Essozimna Gnassingbé, les principaux agrégats à date de l’économie sous régionale. Il en a profité pour remercier le chef de l’État de son implication dans l’atteinte de ces résultats. Satisfait des échanges, « nous avons eu l’opportunité de faire au Président de la République le point de la situation économique de notre Union qui reste marquée par un dynamisme économique depuis deux ans maintenant. C’était une occasion pour nous de le remercier encore une fois pour le rôle important qu’il joue dans la marche de notre Union et le remercier aussi pour le soutien actif qu’il ne cesse de nous apporter pour que notre union puisse progresser davantage », a confié Abdoulaye Diop à sa sortie d’audience. Le Président de la Commission de l’Uemoa a salué les bonnes performances du Togo face à la conjoncture économique internationale, où le pays s’est montré résilient avec un taux de croissance de 6% et une meilleure maîtrise du taux d’inflation, du déficit budgétaire et une amélioration des indicateurs macro-économiques. Avec ces performances, le Togo s’est avéré l’un des Etats à avoir porté la bonne santé financière de la sous-région. Selon la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’UEMOA est l’une des zones économiques les plus dynamiques en Afrique subsaharienne, portée par les performances des économies de ses États membres. Selon les projections de la BCEAO, la croissance de la zone UEMOA devrait s’accélérer et dépasser les 6,0% en 2024 et l’économie togolaise avec sa dynamique jouera un rôle important. Pour cause, depuis la crise entre le Bénin et le Togo marquée par la fermeture des frontières, le Togo dessert avec le Port de Lomé, le Niger, ce qui induit un regain d’activités avec de réel profit pour l’économie togolaise.