La 25ème conférence de l’Organisation des nations-unies (ONU), la Cop 25, s’est ouverte le lundi 2 décembre 2019. Une réunion de deux semaines au cours de laquelle les 195 pays signataires de l’accord de Paris vont tenter de revoir à la hausse leurs ambitions pour faire face au réchauffement climatique.
Falco VIGNON
« Ce qui manque toujours c’est la volonté politique », a déploré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans son discours d’ouverture. Et il faut reconnaitre que l’absence de représentants de haut niveau à cette Cop 25 de pays comme la Chine, le Japon, le Canada, l’Australie lui donne raison. Quant aux États-Unis, qui viennent de confirmer leur retrait de l’accord de Paris, ils ont envoyé une simple diplomate. Ce qui toutefois, n’empêche pas des experts américains de participer à des négociations techniques.
Mais il s’agit surtout pendant ces deux semaines de préparer la grande date de 2020 la Cop 26 qui se déroulera à Glasgow et au cours de laquelle les Etats devront s’engager de façon contraignante sur des réductions d’émission de gaz à effet de serre.
Changement climatique : quelles conséquences pour l’Afrique, l’Asie et les populations côtières pauvres ?
Le continent africain, peu pollueur en comparaison des grandes puissances, semble n’avoir pas son mot à dire dans cet important rendez-vous. Or, en même temps, ce continent est le premier à être durement affecté par les conséquences du réchauffement climatique. Les européens en sont à négocier sur la taxe sur le carbone pendant que les problèmes d’une Afrique qui peine à s’industrialiser sont autres. Pis, l’Afrique sera confrontée à la qualité des infrastructures dont elle va se doter pour son développement. En effet, soit elle agit comme les occidentaux et pollue l’environnement à l’aide d’usines à émissions de gaz à effet de serre soit elle décidera d’acquérir des matériels écologiques, ce qui lui reviendra plus cher.