Deuxième culture de rente après le coton, la filière anacarde connaît un certain regain d’intérêt ces dernières années au Bénin. Préoccupé de son développement, le député Antoine IdjiKolawolé adresse une question orale avec débat au gouvernement au sujet de la campagne 2017-2018.
Depuis quelques années, les chiffres en matière de production et d’exportation de l’anacarde sont en nette progression.De nombreux défis restent cependant à relever pour aboutir à une filière mieux organisée et plus compétitive. La filière anacarde, deuxième filière agricole pourvoyeuse de devises au Bénin après le coton reste en effet, confrontée à des défis d’organisation, de sauvegarde du label Bénin et de transformation des noix en produits consommables sur place. La contre-performancerelative à la campagne 2017-2018 pour la culture de l’Anacarde incite l’honorableAntoine IdjiKolawolé a adressé une question orale avec débat au gouvernement. « … La campagne 2017-2018 pour la culture de l’Anacarde tire à sa fin. Cette campagne serait, paraît-il, très mauvaise. La production de l’Anacarde a pris dans notre pays une place très importante, constituée désormais en une véritable filière. Cette filière occupe un nombre considérable de producteurs, d’opérateurs, de spéculateurs et de trafiquants », a-t-il souligné dans son document. Il a présenté au total 6 questions. Entre autres : les résultats de la compagne 2017-2018 de la filière Anacarde et les leçons ou les conclusions que le Gouvernement en tire ?, Quelles mesures le Gouvernement prend-il pour une meilleure organisation de la filière, afin qu’elle profite aussi bien aux opérateurs nationaux, aux paysans, aux transporteurs, aux commerçants, ainsi qu’aux transformateurs, et autres industriels,…. ?, Comment le Gouvernement envisage-t-il l’avenir de l’Anacarde au Bénin?, La perspective d’en faire un produit générateur de croissance de l’économie nationale et de bien-être pour les populations est-elle réaliste?, Y-a-t-il un plan pour accroître le taux de transformation locale des noix et réduire le volume de noix brutes exportées vers les géants d’Asie ?
Félicienne HOUESSOU