L’Afrique fait face à d’importants défis en matière d’accès à l’énergie. Aussi bien les Etats que les investisseurs, les partenaires et organismes en ont conscience et œuvrent inlassablement à y faire face. Dans ce cadre, la Semaine Africaine de l’énergie sera à nouveau au rendez-vous du 18 au 21 Octobre 2022 à Cap Town en Afrique du Sud. Des décideurs, techniciens, investisseurs et nombre d’autres acteurs y sont attendus.
Bidossessi WANOU
Plus de 5000 participants, plus de 175 conférenciers internationaux et plus de 21 ministres de toute l’Afrique et du monde, une solide programmation de tables rondes, de forums d’investisseurs, de fonctions de réseautage et de cérémonies de signature d’accords couvrant l’ensemble du secteur et de la chaîne de valeur de l’énergie en Afrique. La semaine africaine de l’énergie, la plus grande tribune des acteurs intervenant à divers niveaux du secteur tient pour 2022. Initiative de « African Energy Chamber », ce sera du 18 au 21 Octobre prochain à Cap Town en Afrique du Sud. Dans un communiqué de presse rendu public à cet effet, «La conférence et ses organisateurs restent pleinement engagés envers le continent. Au cours de l’édition de cette année, les délégués et les conférenciers peuvent s’attendre à une solide programmation de tables rondes, de forums d’investisseurs, de fonctions de réseautage et de cérémonies de signature d’accords couvrant l’ensemble du secteur et de la chaîne de valeur de l’énergie en Afrique », a African Energy Chamber. Une nouvelle fois, la semaine africaine de l’énergie entend s’intéresser à l’éradication de la pauvreté énergétique d’ici 2030. En effet, en dépit des efforts en cours sur le continent, il s’avère que plus de 600 millions de personnes demeure sans accès à l’électricité. Et pourtant, il s’agit là d’un pas important dans la lutte contre la pauvreté et l’enracinement de l’économie des Etats. C’est pour quoi, sur cette édition de la Semaine Africaine de l’énergie, il est prévu des débats critiques sur l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. En ce qui concerne le secteur en amont, l’accent sera mis sur l’exploration, les cycles de licences et la concurrence restante pour les investissements en 2022 et au-delà. «Au cours de l’édition de cette année d’AEW, l’accent sera mis sur la finance, le gaz naturel, l’électrification, l’hydrogène, l’ammoniaque et une transition juste, car nous pensons que ces secteurs ont un rôle spécifique à jouer en Afrique. En développant nos ressources gazières, l’Afrique peut répondre à la demande croissante d’énergie tout en réduisant les émissions. À partir de l’AEW 2022, nous nous rendrons à la COP27 pour rencontrer des dirigeants mondiaux et discuter de l’énergie africaine – du Cap au Caire », a informé NJ Ayuk, Président de African Energy Chamber. Cette édition entend mettre aussi l’accent sur le rôle des banques pour l’investissement massif dans l’énergie condition sine qua non de l’industrialisation en Afrique et catalyseur pour le progrès économique durable. En conséquence, les tables rondes et les forums d’investisseurs mettront l’accent sur le financement, les environnements propices et le rôle que les banques africaines joueront dans le financement de l’avenir de l’industrie. Les acteurs africains des sous-secteurs ciblés seront initiés à la levée de capitaux innovante, toute chose qui favoriserait la croissance du pétrole et du gaz africains. D’importants nouveaux projets seront par ailleurs valorisés à cette semaine. Il s’agit notamment du projet de pipeline de la Renaissance africaine de 6 milliards de dollars, du projet de gazoduc Tanzanie-Ouganda de 1 800 km avec de véritables opportunités aux investisseurs. Vu l’excroissance des projets de construction de raffineries sur tout le continent, le SAE entend œuvrer à l’accroissement des investissements et l’amélioration de la production sur les principaux marchés africains. Face aux défis et opportunités du secteur en Afrique, les parties prenantes africaines porteront un grand intérêt à l’avenir de l’industrie énergétique africaine.