Dans la suite de l’exécution de son programme de visite officielle de travail au Bénin, le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou s’est rendu, lundi 22 mai 2023 à la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ). Une descente qui a permis au Gouverneur de l’institut d’émission commun aux Etats de l’UMOA d’apprécier le modèle de croissance économique du Bénin.
Sylvestre TCHOMAKOU
Après le Président de la Banque africaine de développement (BAD), et celui de la banque sous régionale, BOAD, c’est au tour du Gouverneur de la BCEAO, institut d’émission des États de l’Afrique de l’Ouest, de découvrir la plateforme industrielle du Bénin. Accompagné de quelques membres de son cabinet, Jean-Claude Kassi Brou a été accueilli, lundi 22 mai, par les responsables de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-Bénin) et de l’APIEx (Agence de Promotion des Investissements et des Exportations). Pour cette rencontre qui s’inscrit dans la dynamique de créer un engagement collectif d’institutions de financement autour de ce projet qui définit le nouveau modèle de l’économie béninoise, l’occasion a été pour la délégation d’être édifiée sur les vocations principales de la GDIZ. Il s’agit notamment de promouvoir et attirer les investissements de type agricole, industriel, commercial et de services ; d’accroître la compétitivité des produits « Made in Bénin » ; de favoriser la création d’emplois. De la maquette du projet aux centres de formation aux métiers du textile en passant par les usines de soja, de noix de cajou et autres salles techniques, le Gouverneur Jean-Claude Kassi Brou et sa délégation se sont imprégnés de ce « modèle industriel unique au monde ». Sidéré par le caractère unique de la GDIZ qui se diffère des plateformes existant un peu partout, de par les facilités offertes aux investisseurs, le Patron de l’institut d’émission n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction. « C’est l’un des meilleurs schémas de développement que j’ai vus dans le monde », a confié Jean-Claude Kassi Brou au terme de sa visite à la GDIZ. « J’ai été personnellement très impressionné par la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Impressionné parce que sur ce que nous avons vu, c’est une zone moderne, elle est bien structurée parce qu’elle a été bien pensée, bien conçue. Elle est bien organisée, il y a une structure de gestion qui supervise la mise en œuvre de ce développement industriel. Le secteur privé est impliqué, mais l’Etat est là. Le deuxième motif de satisfaction, c’est que c’est une zone qui met l’accent sur la transformation des produits nationaux. Ça, ça entraine une industrialisation verticale », a-t-il reconnu. Reconnaissant la qualité du projet et la nécessité de soutien financier, « il faut que les banques soient très proches pour assurer leur rôle d’intermédiation. Il faut que les banques accompagnent ces activités parce que la production a besoin de soutien financier et les banques ont un rôle à jouer », va-t-il lancer à l’endroit du système banquier béninois et sous régional. Il est à préciser que la réalisation des autres phases du projet de la GDIZ, est annoncée sur les cinq (05) prochaines années.